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Gabi Besançon, jeune photographe de Haute-Marne qui travaille pour une maison de luxe française à Paris

Gabi Besançon : de la Haute-Marne à Paris, la photo au galop

Gabi Besançon, jeune photographe de Haute-Marne qui travaille pour une maison de luxe française à Paris
Gabi Besançon a grandi à Montigny et devrait prochainement y installer un studio, en plus de son travail de photographe à Paris.

Originaire de Montigny, Gabi Besançon, 21 ans, navigue entre la Haute-Marne et Paris, où elle s’est lancée comme photographe. Implantée dans la presse équestre, ses premiers amours, elle assure désormais aussi des missions pour une grande enseigne de prêt-à-porter nationale et… une maison de luxe française !

C’est une histoire de destin. De rencontres au bon endroit, au bon moment. Gabi Besançon le concède sans détour : elle a au-dessus de la tête une étoile bienveillante. A 21 ans, la jeune Haut-Marnaise a déjà réalisé une partie de son rêve : vivre pleinement de sa passion pour la photographie. Ses semaines s’articulent désormais entre « sa » Haute-Marne et… Paris, où elle travaille pour le groupe Printemps ainsi que pour une maison de luxe française.

Gabi Besançon n’a pas pris la voie de la photographie de mode, mais elle entend bien évoluer.

« Après mon baccalauréat littéraire décroché au lycée Diderot de Langres, quand j’ai intégré ma licence de photographie dans une école du 11e arrondissement parisien, je souhaitais plutôt m’orienter vers du documentaire. Mais les difficultés et contraintes sont grandes pour qui veut se lancer. J’ai rapidement bifurqué vers la mode, mais je reviendrai forcément à mes premiers amours un jour », raconte-t-elle.

Ses photos dans la presse spécialisée équestre

La mode, c’est vaste. Prudente et pragmatique, Gabi Besançon opte pour la photographie de produits pour le commerce en ligne. « Pour tout ce qui concerne les défilés, la photographie de mannequins, les débouchés sont vraiment plus restreints et les candidats sur le marché sont nombreux », justifie-t-elle. Son travail à elle est donc plus technique, « pas artistique », mais il est aussi « un passage obligé pour maîtriser parfaitement les ficelles afin d’évoluer plus sereinement plus tard ».

C’est donc, pour le moment, dans sa campagne natale, à Montigny-le-Roi, qu’elle nourrit et affine ses talents artistiques. Au départ, son dada, ce sont les photos d’équitation. Cavalière à Châtillon-sur-Seine, au club de La Barotte, Gabi Besançon flashe depuis longtemps les chevaux en compétition, en Haute-Marne. Au fil des ans et l’expérience grandissant, elle a peu à peu élargi ses frontières. « Aujourd’hui, je publie mes clichés dans la presse spécialisée et j’ai pu m’accréditer pour de gros événements équestres, comme la Coupe des nations, le Salon du cheval à Lyon ou encore… le Prix d’Amérique ! », raconte-t-elle. Les Jeux Olympiques ? Ce ne sera pas pour cet été à Paris. Mais elle y compte bien, un jour.

Ils étaient outsiders et pourtant, McLain Ward avec sa jument HH Azur et sa groom, Virginie Casterman, ont remporté le Rolex Grand Prix de Genève en décembre 2022. Gabi Besançon était là au bon moment, quand tous les flashes crépitaient pour Martin Fuchs, le tenant du titre.

Un pli, une position, des heures

D’autant que la jeune Haut-Marnaise sait saisir les opportunités. Photographe régulière du groupe Printemps, elle reçoit cet été une proposition de mission pour une marque de luxe française. Ni une, ni deux, la voilà dans l’équipe. Finies, les 80 références shootées dans la journée. Dans cette maison, on tourne à une dizaine. « Quand je suis arrivée, je me suis dit : ‘’Ce sont des fous’’. On peut mettre deux heures à positionner une écharpe, à remonter un pli d’un millimètre. Quelqu’un a déjà positionné la lumière, des stylistes ont contrôlé le moindre détail. Le niveau d’exigences est très, très élevé. Il n’y a aucune place pour l’improvisation », raconte-t-elle, toujours impressionnée.

Plus courtes, plus espacées mais « très intenses », ces missions forgent sa jeunesse, étoffent son CV et enrichissent son carnet d’adresses. Son nouvel objectif ? Ouvrir prochainement son studio photo à Montigny, pour développer son activité en Haute-Marne. « Mon installation est en cours », indique-t-elle. A l’heure où le département perd des habitants, voilà un talent fait le chemin inverse.

Delphine Catalifaud

d.catalifaud@jhm.fr

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