Future gendarmerie : l’architecte se profile enfin
La communauté de communes des Savoir-Faire a pris du retard sur le projet de nouvelle caserne de gendarmerie à Bourbonne-les-Bains. Le choix de l’architecte, initialement prévu en 2021, est attendu pour cette année. Le premier coup de pelle, lui, ne pourra se faire avant 2023.
Qui va lentement mais sûrement. C’est, en tout cas, le mantra que sont contraints de se réciter les élus de la communauté de communes des Savoir-Faire (CCSF) ces deux dernières années. Comme le montre le tour d’horizon effectué par JHM Quotidien depuis la fin janvier, la CCSF ne manque pas de projets d’envergure. Mais la crise sanitaire et un certain nombre d’aléas ont régulièrement conduit à allonger les délais. Ainsi de la future caserne de gendarmerie de Bourbonne-les-Bains qui, initialement, devait voir son architecte désigné l’an dernier.
« Nous avons pris un peu de retard… », reconnaît Patrick Domec, vice-président du pôle Environnement et Structures, qui rappelle la lourdeur des procédures pour un chantier de cette envergure. Le droit européen impose, en effet, l’instauration d’un concours d’architectes sur la base d’un cahier des charges à élaborer précisément. « Le choix de l’architecte sera effectué avant la fin de l’année », s’engage Patrick Domec, précisant que, indubitablement, « il y a encore beaucoup de travail à effectuer ».
L’objectif affiché est de pouvoir ensuite démarrer les travaux en 2023. Le Bureau de la CCSF ne fixe, pour l’heure, aucun calendrier précis quant à la livraison du nouvel équipement, par ailleurs très attendus des gendarmes bourbonnais tant les actuels locaux sont frappés par la vétusté. Pour rappel, le projet est budgété à hauteur de 3,5 millions d’euros HT. La future caserne devrait prendre place à l’entrée de la commune bourbonnaise, au grand dam de l’ancien maire Dominique Brice, qui a récemment déploré ce choix dans nos colonnes en raison de l’obligation de mobilité induite pour les Bourbonnais du centre-ville. Le président de la CCSF Eric Darbot lui a d’ailleurs brièvement répondu, à l’occasion du dernier conseil communautaire, en relevant que la brigade de gendarmerie concerne l’ensemble du territoire, et que les habitants des autres communes sont, dans tous les cas, contraints eux aussi d’utiliser leur automobile pour s’y rendre.
N. C.