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Fronville, mystérieuse cité d’or

Or et argent ont coulé à flots à Fronville.

Or et argent ont coulé à flots à Fronville au début du XXe siècle. En l’espace de trois ans, deux habitants de cette commune haut-marnaise ont découvert de véritables trésors par le plus grand des hasards.

Terres et murs recèlent de trésors. Conseil éditorial du magazine Détection Passion, Jacques Mandorla a notamment gardé trace de la découverte, à l’été 1866, à Lavilleneuve-au-Roi, de 15 000 monnaies gauloises renfermées dans un pot de terre. Plus de 2 000 pièces furent ramassées par les habitants du village. Le reste fut remis aux autorités.

Si cette découverte retient l’attention, Fronville mérite bel et bien le surnom de mystérieuse cité d’or. En juin 1910, Les Annales de la Société d’archéologie de Chaumont font état d’une formidable découverte. Résidant à Fronville, monsieur Demandre joue de la pelle et de la pioche dans sa grange. La présence d’un moellon de pierre tendre interpelle l’attention du villageois. Ce dernier brise cette pièce et découvre 143 pièces, 60 écus d’or et 83 d’argent. « La plus ancienne des pièces d’or est un Louis XII ; la moins vieille, un Charles IX. Dans les pièces d’argent, la plus ancienne est un François Ier, tête jeune, imberbe ; le dernier teston est un Henri III daté de 1576 ». Une partie de ces pièces royales fut cédée à Emile Humblot, maire de Joinville, nous apprennent les archives du Petit Champenois.

Veuve joyeuse

Cette découverte marque les esprits. A Fronville comme dans les communes des terres des Guise, il se dit que beaucoup de villageois mènent de discrètes recherches dans granges et greniers. Fronville défraie une fois de plus la chronique. Un article paru dans Le Petit Champenois intitulé “ A quoi tiennent les destinées ? ” conte l’heureuse et improbable découverte d’une veuve sans le sou. Etablie à Troisfontaines-la-Ville, cette agricultrice part goûter aux joies de la retraite à Fronville en juin 1913.

Contre l’avis de ses enfants, madame Beaulieu décide de transformer un coffre longtemps remisé au grenier en cage à lapins. Un ouvrier, Jean Lapin, ça ne s’invente pas, est chargé de l’opération. Premier coup de marteau. Une vibration métallique. Puis des tintements. Soudain, il pleut de l’or, 96 pièces du XVIIe siècle étaient dissimulées dans une cache aménagée dans ce meuble en chêne massif. Les enfants de madame Beaulieu ne manquèrent pas de remercier une veuve longtemps sans le sou, soudain couverte d’or.

T. Bo.

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