Fresnoy-en-Bassigny célèbre son église rénovée
Patrimoine. Jour de fête ce dimanche à Fresnoy-en-Bassigny : l’inauguration de l’église après des travaux de rénovation extérieure a rassemblé un grand nombre de personnes.
Inaugurer une église pour un village est un événement significatif que l’on soit croyant ou non, pratiquant ou non. En ce dimanche 1er octobre, l’évêque de Langres, Mgr Joseph de Metz-Noblat, est venu, manifestement très heureux, inaugurer « ce bâtiment si singulier », comme il l’a précisé plus tard dans son homélie. Une assemblée très fournie a assisté à cette manifestation.On pouvait noter la présence d’élus, l’association des Amis de Morimond et des paroissiens de la commune et des communes alentour.
Après le bâtiment, l’évêque a procédé à la bénédiction de l’autel. Dans son mot d’accueil, Christine Gobillot, maire de Parnoy-en-Bassigny dont Fresnoy-en-Bassigny est une commune associée, a rappelé les différents travaux effectués en mentionnant le nom de l’architecte, des différentes entreprises qui sont intervenues sans oublier une entreprise du village qui s’y est engagée bénévolement. Dans son homélie, l’évêque a commencé par une question : « Faut-il restaurer les églises ? » Ce questionnement revient depuis de nombreuses années. Il est évident que se pose le sujet de l’utilité mais l’Histoire demeure : « L’église reste un symbole, le clocher rappelle les dimensions humaines, les pieds sont au sol mais le cœur est au ciel. » « C’est un défi aujourd’hui pour les élus de faire vivre ensemble des villages regroupés dans une même commune. » La messe a été concélébrée avec le père Vallon entouré de plusieurs servants de messe. Au cours de l’office, la nouvelle sœur, sœur Germaine-Marie, de la communauté des sœurs de l’Alliance, a été accueillie par un bouquet de fleurs. Ce fut une cérémonie gaie, rythmée grâce au talent musical de Fabienne Simon et d’une chorale composée d’habitants de différentes communes voisines : on peut chanter en harmonie quel que soit « notre clocher ».
De notre correspondante
Christine Gobillot, maire, a détaillé le coût des travaux ventilé comme suit : l’Etat a octroyé une subvention de 40 % par l’intermédiaire du soutien fonds d’aménagement local ; le Conseil départemental, représenté pour ce jour par Sylviane Denis et Elie Perriot, pour une aide de 20 % du FMHC ainsi 5 % du Fonds d’aménagement local ; la Région est aussi intervenue (Sylvie Delong s’est excusée pour son absence) pour une aide de 11,5 % ; la sauvegarde de l’art français a octroyé 8 000 €, la fondation du CA Agir en Champagne-Bourgogne pour 3 000 €. De nombreux donateurs ont répondu à l’appel, en participant à la sauvegarde du patrimoine pour un coût financier s’élevant à plus de 10 000 €.