François Buisson : l’écriture bat la campagne
Le Bragard François Buisson, devenu Nogentais il y a six ans, vient d’écrire son troisième recueil de poèmes. Il y évoque ses souvenirs d’adolescence ou encore la nature et ses balades en pleine conscience.
Promenez-vous dans la nature, vous avez entendu parler de la pleine conscience ? Peu importe, perdez la notion du temps pendant un certain temps et ayez conscience de votre environnement ainsi que de vous-même ou regardez les enfants jouer entre eux, puis faites un point afin de garder leur esprit avec vous tout au long de la journée, ou alors observez votre animal de compagnie dans la nature et tentez d’imiter leur espièglerie. François Buisson, dans ses recueils, raconte ses promenades, le bonheur des matins automnaux, ses flâneries le long des rivières, mais aussi la nostalgie du temps qui passe, ses souvenirs d’enfance.
Le Bragard désormais Nogentais a la particularité d’écrire des textes depuis ses premiers pas à l’école primaire. Proche de la nature, il sublimait ses textes avec quelques dessins couchés sur un cahier. Comme il aime le dire, depuis qu’il sait lire et écrire, il a appris en autodidacte à jongler avec les mots. Comme un peintre avec des pinceaux, comme un musicien avec un piano. Les mots auxquels on pense lorsqu’il est très tard. Ceux que l’on essaie de comprendre tôt le matin, pendant que les autres dorment. Plus tard adolescent, ce noctambule rédige ses poèmes, il exprimait dans ceux-ci sa mélancolie, son désarroi, ses peines mais aussi ses joies. Puis, grâce à la rencontre d’une jeune femme, qu’il épouse ensuite, celle-ci devient sa source d’inspiration. De nombreux poèmes d’amour sont rassemblés dans son premier recueil “Songe du mois de mai” publié en 1983. Depuis il ne cesse d’écrire. Ses cahiers d’écriture et de poèmes s’entassent. Aidé par sa fille, il crée un blog “Le temps pour l’écrire”, il publie un deuxième recueil de poèmes “Là où mes pas m’entraînent”. Ce féru des mots, d’écriture et de poésies envisageait de publier à nouveau quelques nouvelles. La démarche prenant un peu plus de temps que prévu, il ressort en attendant ses petits carnets et cahiers noircis depuis l’enfance. Ainsi vient de naître son troisième recueil “Je t’écris”, une nouvelle sélection de poèmes plus intimes.
François Buisson y évoque bien sûr son plaisir d’écrire. « Là devant moi sur ces pages qui dérivent, je lâche, j’abandonne sur mes cahiers tout ce qui est le plus beau », extrait du poème “Juste un murmure”. Son recueil parle aussi de son adolescence (“Un jour je partirai”, “A cause de toi, à cause de vous”), et de son sentiment d’être alors incompris (“J’étais venu vous voir”). Comme chantait Jean Ferrat qu’il cite dans sa préface : “Nul ne guérit de son enfance”. D’autres chapitres de ce livre sont plus légers comme ceux dédiés aux enfants et petits-enfants et encore sur la nature qui l’inspire toujours. Son dernier poème est un hommage à Jean Ferrat, grand chanteur et poète talentueux dont ses textes l’accompagnent depuis toujours.
Si vous appréciez la poésie, ses deux derniers recueils “Là où mes pas m’entraînent” et “Je t’écris” sont en vente sur Internet. Il propose d’en lire quelques extraits sur sa page Facebook : François Buisson auteur. On peut lui laisser des commentaires.