Formations professionnelles : le Grand Est revoit sa carte
La Région Grand Est et la Région académique ont présenté une carte des formations afin d’améliorer le taux d’insertion des élèves en formation et répondre aux besoins économiques des territoires. La transformation en apprentissage du BTS EuroPlastics et Composites au lycée professionnel Denis Diderot à Langres est proposée.
Afin de préparer la rentrée 2024, la Région Grand Est et la Région académique travaillent de pair pour présenter une carte des formations afin d’améliorer le taux d’insertion des élèves en formation et répondre aux besoins économiques des territoires. Cette démarche a été faite via un diagnostic territorial (réseau des lycées, besoins des entreprises), économique (taux d’accès à l’emploi post formation, métiers en tension, transition énergétique et numérique, secteurs stratégiques pour la Région Grand Est) et par un plan de valorisation des métiers et des formations.
L’objectif affiché est de développer des formations insérantes ou de permettre une meilleure poursuite d’étude en lien avec les métiers en tension d’aujourd’hui mais aussi de se projeter à horizon 2030. Il s’agit notamment de préparer l’avenir pour des secteurs clés comme le bâtiment énergétiquement sobre, les énergies renouvelables, l’industrie décarbonée ou encore l’aide à la personne et de l’accompagnement social.
C’est dans ce cadre que Franck Leroy, président du Grand Est a tenu ce lundi 18 décembre une conférence de presse sur la modification de la carte scolaire aux côtés des recteurs académiques, Richard Lagagnier, recteur de la Région académique et recteur de l’académie de Metz-Nancy, Olivier Faron, recteur de Strasbourg et Vincent Stanek, recteur de l’académie de Reims. Ils ont présenté l’évolution de la carte. « Cette évolution de la carte des formations doit tendre vers un taux de poursuite d’étude ou d’insertion de 100% en réinterrogeant systématiquement les formations non insérantes d’ici à 2026 », relève la Région Grand Est.
Répondre aux métiers en tension
Renforcer l’attractivité des formations, lutter contre le décrochage scolaire ou encore faire du lycée professionnel un choix d’avenir : tels sont les objectifs de cette transformation de la carte des formations.
« La plupart des évolutions se concrétise par des transformations d’une spécialité vers une autre plus insérante ou de la voie scolaire vers celle de l’apprentissage. Les fermetures portent essentiellement sur des filières peu attractives ou peu insérantes en proposant des alternatives en proximité pour les élèves. Quant aux ouvertures, elles visent à répondre dès la rentrée prochaine aux métiers en tension et aux secteurs d’activité régionaux prioritaires. » Ces évolutions sont présentées par académies mais aussi par « bassins » des maisons de la Région. Pour la maison de la Région de Saint-Dizier, deux ouvertures sont prévues : ouverture du Bac Pro Animation Enfance et Personnes Agées au LP Emile Zola à Bar-le-Duc ; ouverture du CAP Boulanger au LP Alain Fournier à Verdun.
Pour la maison de la Région de Troyes-Chaumont, il y a trois fermetures et une ouverture dans l’Aube. Il y a une transformation qui concerne la Haute-Marne : transformation en apprentissage du BTS EuroPlastics et Composites au LPO Denis Diderot à Langres.