Formation : une journée pour trouver sa voie
EMPLOI. Comme toutes celles en France, l’Afpa de Saint-Dizier a ouvert ses portes au public, jeudi 7 septembre. L’occasion de découvrir les locaux, la dizaine de formations et les accompagnements possibles, quel que soit le parcours.
Se reconvertir, acquérir de nouvelles compétences, trouver une alternance, découvrir les formations possibles ou simplement visiter les locaux. Il y avait tout un tas de raisons possibles pour se rendre à l’Afpa (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes), jeudi 7 septembre. Comme toutes en France, l’antenne bragarde organisait une journée portes ouvertes chez elle. « Il y a déjà eu du monde ce matin », confiait-on à l’accueil du site, peu après 10 h 30.
Profils
Des portes ouvertes, « nous en organisons deux fois par an : une au printemps, et une juste après la rentrée. C’est mieux pour capter des publics qui sont en recherche d’une solution », explique Olivier Lelièvre, responsable d’accompagnement des parcours à l’Afpa. En l’occurrence, les profils sont relativement variés, comme les accompagnements proposés sur place.
Prenons l’exemple d’un jeune de 16 ans qui n’adhère plus au système scolaire.« On peut l’orienter vers la Promo 16/18 pour qu’il puisse trouver sa voie. C’est un programme qui dure treize semaines ». Autre exemple, cette fois avec un demandeur d’emploi d’une quarantaine d’années : « Il y a d’abord une rencontre, suivie d’une discussion. Il existe alors deux possibilités : soit la personne sait ce qu’elle veut, alors on peut se pencher sur le processus de recrutement. Ou alors, elle ne sait pas quoi faire ; alors, on l’oriente vers des dispositifs, comme Prépa Compétence », développe Olivier Lelièvre. Ce qui peut amener – entre autres – à la découverte d’une formation directement sur un plateau technique.
Des plateaux techniques, l’Afpa de Saint-Dizier en possède une dizaine sur ses six hectares de terrain. Ce jeudi là, il était possible de rencontrer des responsables de pôle, comme Bertrand (construction en bois), Dominique (plateforme bâtiment) ou encore Frédéric (carreleur chapiste). « Aujourd’hui, il y a beaucoup de demandes pour des plombiers, des électriciens, des mécaniciens de maintenance automobile et des frigoristes », liste Olivier Lelièvre parmi les formations proposées par l’Afpa. Seul un bâtiment n’est plus occupé cette année : l’espace « Usinage », contrainte à l’arrêt faute de financements.
Environ 800 personnes ont gravité par l’Afpa l’année dernière.
L.V.