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Football américain : sa popularité encore à l’essai 

Ce dimanche 3 mars, Bragards et spectateurs venus d’ailleurs ont assisté à un match de football américain.

Les Hammers de Saint-Dizier et les Phénix de Chaumont, ont affronté dimanche 3 mars les Raptors du Luxembourg, au stade Charles-Jacquin. Dans les tribunes, des familles de joueurs, mais aussi des curieux, signe que le football américain se popularise doucement, mais sûrement. 

Dans le quartier des Ajots, ce dimanche 3 mars, c’est jour de match au stade Charles-Jacquin. Tenues aux couleurs de l’équipe, casques et autres protections enfilées, il est temps pour l’équipe des Hammers de Saint-Dizier d’affronter, avec les Phénix de Chaumont, leur adversaire du jour : les Raptors du Luxembourg. Il est 14 h et les joueurs sont bien décidés à en découdre. Mais pour que la rencontre puisse avoir lieu, il est impératif que le public s’implique. « Il nous faut trois personnes pour faire la chaîne. S’il n’y a pas de chaîne, il n’y a pas de match », explique l’un des arbitres aux spectateurs. Très vite, trois d’entre eux finissent par se dévouer sous les applaudissements des joueurs et des tribunes, sonnant ainsi le début de la confrontation. 

Entre soutien…

Si le football américain est un sport qui ne date pas d’hier, sa démocratisation en France s’opère seulement depuis quelques années (lire en encadré). Cela s’en ressent d’ailleurs aux abords des terrains où les spectateurs, encore peu nombreux, se font moins rares. À l’instar de ce dimanche-là. « C’est très bien. J’ai connu une période où il n’y avait que les familles qui étaient là », constate un ancien joueur appuyé contre la rambarde, après avoir livré son hypothèse sur les raisons qui font que la pratique reste à ce jour assez méconnue. « Il y a beaucoup de préjugés. Les gens pensent que c’est un sport très violent, alors qu’on est très bien protégés, ou alors que les règles sont compliquées alors que c’est très simple. »

…Et découverte

Il ne faut pas longtemps pour confirmer sa supposition. À quelques mètres de là, Jean-Luc, 72 ans, venu soutenir un ami, admet être complètement largué en ce début de match. « Je n’ai encore rien compris. Je ne vois pas le ballon. C’est violent, ils sont casqués comme pour la moto, c’est qu’il y a des risques de chocs », confie-t-il. Malgré cela, il apprécie tout de même le spectacle. « C’est bien. Ça mériterait d’être un peu plus connu. » 

Il n’est d’ailleurs pas le seul néophyte sur place. Quelques mètres plus loin, Lorik, 15 ans, entouré de sa famille, ne cesse de prendre des photos du match. Cela fait plusieurs années qu’il a découvert l’équipe des Hammers, mais c’est seulement depuis quelques mois qu’il s’intéresse vraiment à la pratique. « Il y a un vrai esprit autour de ce sport. On voit qu’il y a de la passion, une cohésion, une famille », explique-t-il tout en saluant l’ambiance en tribune. « On sent qu’il y a du soutien, mais il n’y a pas assez de monde », poursuit sa maman Amélie pour qui c’est une première. Et ce ne sera peut-être pas la dernière puisque Lorik, conquis par la pratique, semble vouloir être davantage sur le terrain. « J’ai envie de jouer, mais je suis encore dans la découverte. » Pas de doute, petit à petit le football américain fait son nid en Haute-Marne ! 

Dominique Lemoine 

Une popularité grandissante

Le football américain serait arrivé en France au cours de la Première Guerre mondiale, par l’intermédiaire des soldats américains. « Il faut cependant attendre 1980 pour que la flamme s’allume réellement avec la création des Spartacus de Paris », explique la Fédération française de football américain sur son site internet. La structure a été fondée trois ans plus tard, en avril 1983. Elle enregistrait alors six cents licenciés et neuf associations affiliées. Au fil des années, le football américain se développe, mais sans vraiment susciter tant d’adhésion que ça de la part des Français. Jusqu’à ce que se produise, il y a quelques années, un regain d’intérêt. Résultat, « avec plus de 29 000 licences en 2023, la FFFA est depuis plusieurs saisons en progression numéraire constante ». En voilà une bonne nouvelle pour les fans du sport ! 

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