Fonds de roulement : une politique à redéfinir
L’assemblée générale du SITD, transports scolaires Doulaincourt, s’est enfin tenue le 20 avril, dans la salle des associations à Roches, la première convocation du 13 avril n’ayant pas obtenu le quorum.
Le SITD ne gérant plus que les accompagnatrices car les cars et divers matériels ont été vendus, le compte administratif, le compte de gestion et l’affectation des résultats ont tous été adoptés aisément.
Une interpellation posant question a été émise par Frédéric Fabre : « Le fonds de roulement de près de 1 100 000 € est démesuré. N’est-il pas raisonnable de redistribuer aux communes le trop-perçu car l’inflation est galopante. » Le président, Xavier Rochat, et le vice-président, Laurent Hasselberger, ont apporté des précisions. Le bilan prévisionnel prévoit des recettes de l’ordre de 20 000 € et des dépenses de 120 000 €, d’où un déficit de 100 000 € par an, se servir du fonds de roulement permet de voir loin et également pour cette année ne pas faire d’appel aux cotisations aux communes qui est de 17 € par habitant et de continuer d’assurer la gratuité pour les collégiens (part familiale). Il avait été prévu de débloquer 300 000 €, soit 35 € par habitant. Frédéric Fabre et une partie des délégués ont demandé une première étape de 500 000 €.
En conclusion, la question n’étant pas à l’ordre du jour, elle sera inscrite et discutée lors d’une prochaine assemblée. Le territoire compte 350 collégiens et 245 lycéens, dont les familles dès la prochaine rentrée devront s’acquitter d’une participation de 94 € par an.
Pour les écoles primaires, le transport reste gratuit. Les parents peuvent percevoir une aide au transport mais qui ne doit pas se cumuler avec celle du syndicat.
Le syndicat possédant cinq voitures, dites de service pour les accompagnatrices, deux véhicules seront mis en vente pour la somme de 5 000 € pendant quinze jours. La priorité sera donnée aux communes et ensuite la vente se fera par enchères.
La révision des statuts doit être faite mais quelques points doivent encore être précisés par la préfecture, un délégué et un suppléant, quelque soit l’importance de la commune ainsi que le nombre de pouvoirs que peut détenir un délégué. Les statuts seront soumis à délibération lors d’une prochaine assemblée.