Finale coupe consolante : pour une première entre Esnouveaux (D3) et Longeville (D3)
A quelques heures de la finale de la coupe de Haute-Marne consolante, ce dimanche (14 h), à Chaumont, entre Esnouveaux et Longeville, Kévin Bernard, dirigeant d’Esnouveaux, responsable de l’école de foot, membre du Comité directeur au District de Haute-Marne et supporter, tient à « féliciter Longeville. Ce n’est pas souvent, voire jamais, qu’il y a deux clubs de Départemental 3 en finale : Quel que soit le résultat, cela a été une belle saison pour les deux équipes. »
Une saison qui, pour Esnouveaux, a mal débuté, comme l’explique Kévin Bernard. « Notre début de championnat a été raté, car nous n’étions pas au complet. On a su remonter l’équipe et on se retrouve en finale. » Une saison qui, finalement, pourrait se terminer par un trophée, « la cerise sur le gâteau », pour peu que les hommes de Laurent Dadet parviennent à conjurer le mauvais sort, comme l’explique Kévin Bernard. « En 1993 et en 2014, nous avons perdu. J’espère que cette fois ce sera la bonne ! »
Face à Longeville, une équipe « inconnue, le groupe est au complet et motivé. » Et Kévin Bernard d’ajouter : « Le côté festif, c’est gigantesque. On a fait des tee-shirts pour l’occasion. On est content d’avoir des supporters, mais surtout des supporters fair-play. »
Un duel sur le terrain et en tribunes
Si le duel aura lieu sur le terrain, il pourrait bien avoir lieu également dans les tribunes. En effet, comme le déclare Jérôme Clément, le président de Longeville, « deux bus font le déplacement, sans compter les voitures ! »
Il faut dire que Mathieu Lautrefin et ses partenaires méritent amplement les encouragements, eux qui, ont fait « une super saison ». En effet, en plus de monter en Départemental 2, les joueurs de Longeville ont « éliminé deux clubs de Départemental 1, Saints-Geosmes et Sarrey/Montigny », pour s’offrir une belle finale. La première pour ce club « créé en 1981. » Et Jérôme Clément de conclure : « Tout le monde est opérationnel. Ce sera la fête quoi qu’il arrive. » Alors, place à la fête !
Yves Tainturier