Feu de cheminée : les sapeurs-pompiers mobilisés 4 heures
Il était 18 h 15 dimanche 16 janvier quand les sapeurs-pompiers ont été appelés à Leuchey, où un feu de cheminée s’était déclaré dans une maison d’habitation. Un type se sinistre hélas de saison… mais évitable.
Neuf personnels ont été dépêchés à Leuchey, où un feu de cheminée s’était déclarée dans une maison, dimanche 16 janvier. Le fourgon du centre de secours de Longeau et la grande échelle du centre de secours de Langres ont été acheminés. Pendant presque quatre heures, les sapeurs-pompiers ont travaillé à éteindre les flammes et à traquer les foyers qui pouvaient rester invisibles. « La plupart du temps, ce type de feu est localisé entre les boisseaux et le tubage, où du bistre a été chauffé. Aussi, il est nécessaire de pratiquer des percées afin de procéder à un ramonage en urgence, en somme ». En effet, le chef du centre de secours de la cité des remparts Benoît Kipper explique qu’ « en mettant de l’eau, ça vaporise ». Il s’agit donc de refroidir le bistre qui tombe. Les feux de cheminée consomment beaucoup de temps aux sapeurs-pompiers. Et s’il y a par exemple des poutres, un travail de dégarnissage s’impose également.
L’intervention à Leuchey faisait suite à celle de samedi 15 janvier, au château de Varennes-sur-Amance… après un autre feu de cheminée, la veille. Froid, humidité, brouillard… autant de facteurs météorologiques qui, hélas, créent un contexte favorable à la formation de ces feux dans des conduits mal entretenus et/ou allumés avec du bois de peu de qualité. « Actuellement, on en a un tous les jours, voire plusieurs ». Les sapeurs-pompiers de Langres se sont d’ailleurs déplacés hors de leur arrondissement, à Vaux-sur-Blaise, où le feu de cheminée a emporté le salon de l’habitation. Les combles sont en effet le lieu le plus accessible par les flammes, et les conséquences de son extension peuvent naturellement être encore plus lourdes : c’est la maison toute entière qui est susceptible de partir en fumée.
Impossible par conséquent de ne pas nous souvenir que l’entretien d’une cheminée par un ramoneur est un élément de sécurité indispensable. Et qu’il est périlleux de se contenter de poser un conduit de tubage neuf quand on n’a pas pris soin de procéder à un débistrage au préalable.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr