Fête de la grue : un bon vol malgré quelques perturbations
Un mois après la Fête de la grue et de la migration, les acteurs de cette manifestation tirent le bilan de l’édition 2019. Un bilan positif, en dépit d’une baisse de fréquentation pour le Salon du bio.
Du 19 au 27 octobre, à l’occasion de la 12e Fête de la grue et de la migration, 7 000 personnes se sont rendues sur le lac du Der, pour admirer l’oiseau-phare de l’automne : la grue cendrée. « Et si on pousse jusqu’au Festival photo de Montier (du 14 au 17 novembre, Nldr), on arrive à 10 000 visiteurs », se réjouit Sylvie Gravier, de l’office de tourisme du lac du Der.
Pour l’office et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) Champagne-Ardenne, ce 12e cru tire son épingle du jeu, malgré une météo désastreuse certains jours, entraînant une baisse de fréquentation sur des manifestations. Comme le Salon du bio.
Temps forts de la Fête de la grue et de la migration, il a tout de même réussi à attirer 900 personnes, malgré une pluie battante. « Nous avons une base solide d’exposants », souligne l’organisation.
« Il y a un vrai potentiel »
L’offre des animations était particulièrement étoffée cette année. « Ça a bien marché. Par exemple, les films projetés par la LPO ont attiré, à chaque fois, entre 70 et 120 personnes », poursuit Sylvie Gravier. Les retombées au niveau des hébergements ne sont pas encore connues, ils devaient être dévoilés mi-décembre, pendant le bilan de fin d’année de l’office de tourisme.
Si le bilan 2019 de la Fête de la grue est bon, Etienne Clément, président de la LPO, pense qu’elle a encore un grand potentiel à exploiter. « Nous avons un budget réduit et nous attirons tout de même 10 000 personnes ! », fait-il remarquer. « C’est une manifestation qui ne demande qu’à s’amplifier. Nous avons un site qui se prête bien à l’observation des oiseaux, sans mettre les espèces en danger et qui permet de bien accueillir les visiteurs. Il y a un vrai potentiel ! C’est un vrai projet de territoire. Si nous voulons que cet événement soit à la hauteur, il va falloir que les collectivités nous soutiennent. » A bon entendeur…
Carole Pontier
c.pontier@jhm.fr