Festi’ville, melting pot de bonne humeur au Vert-Bois
Organisé depuis plusieurs années dans le quartier du Vert-Bois à Saint-Dizier, Festi’ville a de nouveau eu lieu, dimanche 1er octobre, sur le parvis du centre socioculturel. Comme chaque année, partage et bonhommie étaient de la partie.
Dans le calme ambiant, propre d’un dimanche après-midi, ça a bougé sur le parvis du centre socioculturel, en ce premier jour d’octobre. Dès 13 h 30 avait lieu la nouvelle édition de Festi’iville, organisée par un collectif de six organismes avec à sa tête l’Association bragarde culturelle d’éducation populaire. Son crédo ? Favoriser le vivre ensemble, et ce, peu importe sa culture ou sa religion.
Partager et montrer une autre image du Vert-Bois
Pour arriver à cela, rien de tel que des activités ludiques, des spectacles et des gourmandises. Le tout, mis en œuvre grâce au soutien de 17 structures partenaires. En ce sens, les membres de l’Association turque et de l’Association familiale protestante Bethesda ont respectivement préparé mignardises, loukoums et autres crêpes. Deux organisations habituées à l’événement. « On revient chaque année pour voir du monde et partager notre culture », explique Fadime, adhérente à la première structure citée. « On montre qu’on est capables de faire des choses tous ensemble quelles que soient nos origines », ajoute Servane, présidente de la deuxième. « On apprend à se connaître les uns et les autres, c’est appréciable. »
Mais pas seulement. Et c’est en discutant avec Irène, 56 ans, native du quartier, qu’on prend connaissance de l’autre intérêt de cet événement. « Le Vert-Bois a encore une mauvaise image, car les gens ont en tête les émeutes. C’est un moyen de montrer que ce n’est pas ça. On n’est pas des voyous. » Enfin, pour Annie Jandot, de l’association bragarde culturelle d’éducation populaire, bien que certaines structures se soient désistées, réduisant sa durée, la nouvelle édition de Festi’ville semble être une réussite.
À noter que l’événement se poursuivra ce lundi 2 octobre dans deux collèges. « On travaillera sur comment l’urbanisme d’une ville peut favoriser le mieux vivre ensemble », explique Annie Jandot. Des classes qui, plus tard dans l’année, pourront faire part de leurs idées à un architecte. Au vu de l’urbanisme bragard, la municipalité pourra peut-être s’en inspirer…