Festival Bernard-Dimey : l’Enfanstival fait la part belle au rap
Quand on fait du rap, il faut un pseudo, et Alan Lemesle, le Breton de Tréméreuc « ça le fait pas ! ». Il a donc fallu trouver un nom et “Sapritch” est arrivé sur la table lors d’une soirée. Une fois la période rap terminée, le surnom est resté. Aujourd’hui, Alan Sapritch est une référence des conférences décalées et dynamiques.
Le complexe culturel Robert-Henry a accueilli, mercredi 25 mai, dans le cadre de l’Enfanstival, quelque 300 scolaires. En effet, au cours de l’année scolaire, les classes de 3e des collèges Françoise-Dolto, de Nogent, et Camille-Flammarion ont participé, dans le cadre d’un Projet artistique globalisé (PAG), à l’atelier d’écriture rap avec l’artiste et conférencier. Une première pour la plupart des collégiens montés sur scène qui ont interprété en public leur propre texte à travers quatre chansons.
Cette belle matinée était organisée dans le cadre de ce projet par l’association Bernard-Dimey conjointement avec l’Education nationale, Art vivant 52 et le soutien de la Ligue de l’enseignement. Jean-Paul Dupont, président de l’association Bernard-Dimey, dans son discours de bienvenue, a rappelé que depuis 20 ans, ce festival rendait hommage à un grand poète et chansonnier né à Nogent. « On pourrait croire que ce festival, c’est un “truc de vieux” ». Contrairement à cette idée, « nous estimons que toutes les formes d’expression y ont leur place et on peut déjà apprécier au festival la poésie, le théâtre et le slam ». Une belle initiative des élèves, où dans leur dernier morceau les élèves ont voulu s’ouvrir sur l’avenir en interprétant “Je rêve”. Alan Sapritch a souhaité beaucoup de courage à cette jeunesse car l’ambiance actuelle n’est pas “ouf” et a conclu en disant que « ce ne sont pas les “vieux” qui font la révolution mais c’est à la jeunesse d’aller chercher ce qu’il leur revient de droit comme un avenir, et du respect ».