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Fayl-Billot : les travaux de l’école nationale de vannerie à la peine

Les travaux de l’emblématique bâtiment de l’école nationale de vannerie de Fayl-Billot devaient être livrés à la fin de l’année. Il n’en sera rien. Le chantier lancé en 2019 accumule les déconvenues et les effets de la crise sanitaire.

La patience est une vertu qu’il faut apprendre à maîtriser. Surtout lorsque l’on attend d’intégrer des locaux flambant neufs pour le Centre de formation professionnel pour adulte (CFPPA) qui, chaque année, forme près de 300 stagiaires, futurs vanniers et osiériculteurs. Car depuis que l’ex-Région Champagne-Ardenne a voté les crédits pour lancer les travaux de rénovation du bâtiment historique de l’école nationale de vannerie en 2015, l’attente commence à être longue.


Ces travaux ont débuté en 2019 ! Et déjà ils s’accompagnaient de lots de mauvaises surprises. En effet, en 2010, le bâtiment est évacué suite à un arrêté de péril. Les travaux sont lancés en 2019, mais entre-temps les infiltrations sur la toiture ont fait leur travail de sape. Le chantier prend alors un premier retard afin de remettre à niveau une charpente bien plus détériorée que prévu.

hors d’eau

De l’extérieur, le bâtiment semble terminé. L’échafaudage est retiré, la toiture neuve est splendide. Mais il faut pousser la porte pour comprendre que l’on est loin du compte pour une livraison d’ici la fin de l’année, dans moins d’un mois…

Gros œuvre terminé

«Le gros œuvre est terminé. Nous sommes dans les finitions. Nous avions envisagé une réception de chantier fin juin. Mais on a pris six mois de retard. On doit livrer fin de l’année mais pour cela, il faudrait que le gros des effectifs des entreprises soit présent. C’est le gros problème aujourd’hui», reconnaît David Prunier, chef de service Construction et Maintenance de la Région Grand Est.

Surcoût des matériaux

Il faut bien reconnaître que les 1 600 m2 répartis sur trois niveaux étaient bien déserts en ce début de semaine. Une entreprise d’électricité et un poseur de terrasse étaient présents dans un environnement où il ne reste pas que des finitions à faire. Les chambres semblent être terminées. Quelques salles de formation également, mais, dans l’ensemble il reste beaucoup à faire.

Tension sur la main d’œuvre

«Le Bâtiment est confronté à une tension sur la main d’œuvre, il y a un désamour du métier», explique David Prunier. Comme pour les métiers de l’hôtellerie, la crise sanitaire a eu des effets insoupçonnés sur les effectifs des entreprises. Et depuis quelques mois, ce sont les approvisionnements en matériaux qui «sont sous tension».

Cinq millions d’euros

Le montant des travaux avait été budgété à cinq millions d’euros. David Prunier espère tenir encore une enveloppe qui avait une marge de manœuvre. Le surcoût pourrait être de l’ordre de 5 à 10 %, ce qui serait un moindre mal. Quant à la fin des travaux, difficile d’avancer une date en pareille circonstance…

Philippe Lagler

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