Ex-pharmacien de Neufchâteau volatilisé : une association de recherche des disparus en soutien
De son père Bruno Poirson, son fils Hugo n’a toujours aucune nouvelle. Voilà six mois que l’ex-pharmacien de Neufchâteau s’est comme volatilisé. Après s’être, avec ses proches, porté partie civile, une association d’assistance et recherche de personnes disparues (ARPD) leur vient en aide.
Assistance et recherche de personnes disparues (ARPD), c’est l’association qui aide désormais les proches de Bruno Poirson – le fils Hugo, sa demi-sœur et sa belle-mère – à le retrouver. L’ancien pharmacien de Neufchâteau s’est comme volatilisé samedi 23 septembre dernier.
Dès samedi 16 mars, des membres de l’ARPD se sont rendus dans le quartier de la maison de Bruno Poirson, où il aurait été vu pour la dernière fois.
Deuxième camionnette ?
Des membres de l’ARPD sont allés voir le témoin qui avait évoqué la présence d’une camionnette blanche, auprès de laquelle l’ancien pharmacien aurait été vu « gesticulant » – il semble que cet élément soit le seul à ce stade qui pourrait intriguer, sans préjuger de rien. Hugo Poirson rapporte que des détails ont été apportés sur la scène décrite à l’époque de la disparition de son père. « La camionnette aurait fait des va-et-vient rapides avant de partir ». Par ailleurs, « une deuxième personne a dit avoir vu cette camionnette ». Pour l’heure, « le patron d’une entreprise à l’œuvre en septembre 2023 a dit que ce samedi 23 septembre, ses ouvriers n’avaient pas travaillé ». Toutefois, Hugo Poirson a eu connaissance de travaux commandés par un particulier, à proximité. Aussi, c’est la piste d’une autre camionnette qu’il souhaiterait « remonter ». « L’ARPD va adresser un compte-rendu de sa visite aux gendarmes ».
D’autant que le fils de l’ancien pharmacien de Neufchâteau privilégie toujours l’hypothèse de l’enlèvement, au regard de la description qui a été faite de la constatation de la disparition de son père.
« Je veux absolument être entendu par le juge »
Avec sa demi-sœur et sa belle-mère, Hugo Poirson veut toujours « absolument être entendu par le juge d’instruction en charge de l’information judiciaire pour enfin avoir accès au dossier ». Le statut de parties civiles le leur permet.
De son côté, l’ARPD a lancé un appel à témoins – leur anonymat est préservé.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr
ARPD : 06 76 61 87 54 et grand-est@arpd.fr