Eviter les répétitions
L’histoire du Chaumont VB 52 Haute-Marne avec les “lanternes rouges” n’a pas bien tourné pour les Cévébistes depuis le début de saison. Après Ajaccio, puis Paris, qui occupaient cette position avant de rencontrer les Haut-Marnais, c’est cette fois face à Nice, ce soir (20 h), actuel dernier au classement, que Chaumont doit relancer la machine.
Un retour à Chaumont mardi soir dans la nuit après l’élimination en coupe de France face à Tours (3-0), une petite séance d’entraînement le mercredi après-midi, et dès hier matin à 6 h, le groupe cévébiste était déjà en route pour rejoindre Nice. Autant dire que le Chaumont VB 52 Haute-Marne n’aura pas vraiment eu le temps de complètement digérer psychologiquement sa dernière mésaventure tourangelle. C’est sur la route que le collectif haut- marnais devra tenter de se ressourcer et de retrouver toute sa solidarité, en restant ensemble et en recherchant l’énergie de groupe tellement essentielle pour remettre la marche avant. Et dans ces périodes où les kilo- mètres accumulés obligent le groupe à négliger involontaire- ment le travail sur le terrain, c’est bien la tête qui doit alors se substituer aux jambes pour tenter de débloquer la machine. Pour le manager général du CVB 52, Jiri Cerha, la défaite à Tours ne doit pas tout remettre en cause, même si le caractère éliminatoire de ce revers fait for- cément plus mal qu’une contre- performance en championnat. « Bien sûr que personne au club n’est heureux de voir notre parcours en coupe de France s’arrêter en novembre, mais cela doit-il remettre en cause le travail que nous sommes en train d’effectuer ? Je ne le crois pas. »
Et le dirigeant chaumontais en veut pour preuve la prestation réalisée par les siens, trois jours plus tôt face à Nantes. « C’est là-dessus qu’il faut s’appuyer ! On sait qu’actuellement, l’équipe manque de régularité et de constance dans le jeu, mais les qualités sont là, elles existent. Il faut simplement que nous parvenions à les mettre de plus en plus souvent en avant, et réduire nos périodes de doute et de “moins bien”. »
Et Jiri Cerha est persuadé que cette balance entre temps forts et temps faibles peut vite pencher du bon côté pour le CVB 52.
Méfiance envers les Niçois
Ce soir, à Nice, le manager général cévébiste espère bien que son groupe va le confirmer, même s’il se méfie d’une formation azuréenne en mauvaise posture au classement, mais difficile à cerner depuis le début de saison. « C’est une équipe qui possède quelques bons joueurs de Ligue A, qui n’a pas encore les résultats escomptés, mais qui, chaque semaine, engrange des sets partout où elle joue. »
De plus, les Méditerranéens vont retrouver leur salle et un effectif au complet, après plusieurs blessures successives qui ont handicapé le collectif. « Attention de bien négocier leur qualité de service, dans ce gym- nase assez atypique », prévient encore le dirigeant chaumontais qui espère surtout que les Haut-Marnais retrouveront leur efficacité en contre-attaque. « Si on parvient à se montrer plus tranchants dans ce domaine, il ne fait aucun doute que le moteur se remettra en route. »
Pour ce faire, Chaumont retrouvera Martin Atanasov sur la feuille de match. S’il n’était pas entré en jeu face à Nantes, en cas de difficulté, le coach haut-marnais, Silvano Prandi pourrait se servir des qualités du jeune Bulgare pour rebooster l’équipe.
En attendant, c’est la troisième fois en six journées que le CVB 52 va affronter la “lanterne rouge” du moment. Les deux premières fois (Ajaccio lors de la troisième, puis Paris lors de la quatrième), Martin Repak et ses coéqupiers n’avaient pas forcément négocié ces rendez- vous de la meilleure des façons (défaite 3-0 et 3-2). Cette fois, les Cévébistes voudront faire mentir l’adage “jamais deux sans trois”. Si ces derniers pouvaient éviter de remettre les Niçois sur les bons rails…
Laurent Génin