Eurville-Bienville : si près de l’exploit
Les joueurs d’Eurville-Bienville, malgré beaucoup de bonnes choses, se sont encore inclinés, samedi. Mais face au leader, Breteuil, cela s’est joué à rien (6-8). Dommage. Le maintien demeure encore jouable, à deux journées de la fin.
Rageant ! Les pongistes d’Eurville-Bienville se sont inclinés avec les honneurs, samedi, contre le leader, Breteuil (6-8). Menés rapidement (0-5), avec la défaite surprise de Lary Jegede contre Duchaussoy (N°347), en quatre manches, personne dans la salle ne donnait cher de la peau des Eurvillo-Bienvillois, avant-derniers avant ce match…
Mais la réaction d’orgueil a eu lieu. Successivement, Lary Jegede, Joffrey Hadet (victo- rieux 11-9 à la belle, son premier succès de la saison en simple, après plusieurs échecs au set décisif), Gaëtan Carré, avec une performance à la clé (12-10 à la belle), puis les deux doubles (Carré/Hadet et Jegede/ Garnier, qui ont battu les deux leaders adverses, classés N°300 environ), remettent les deux formations à égalité (5-5). Mais la logique sera respectée, avec le seul succès de Jegede pour trois défaites (6-8).
Après le nul, la semaine dernière, à Noisy-le-Grand, les hommes de Pascal Vieilhomme se relancent plus moralement que mathématiquement dans la course au maintien. « On est rapidement menés 5-0, avec des scores assez lourds. Lary perd un match d’entrée contre un N°300. On pensait qu’il ferait le plein. Le positif est que l’on gagne les deux doubles. C’est plus facile quand on joue avec Lary. On est relancés grâce à cela. Bravo à Joffrey Hadet qui ouvre son compteur contre le “18” et Gaëtan Carré, auteur d’un bon match contre le “19” », explique Vincent Garnier, qui peut nourrir quelques regrets sur son dernier simple. « Je mène 10-6 dans le premier set. Je dois le finir. C’est dommage. Après, je n’arrive plus à jouer mon adversaire. Globalement, Breteuil était plus fort, mais il a tremblé jusqu’au bout », poursuit le joueur, classé seulement “16” et qui s’acclimate très bien dans sa nouvelle formation. « Il reste deux matches, Mulhouse “2” et Courbevoie. Je pense que cela sera très difficile sur les Parisiens sauf s’ils ne sont pas au complet. La blessure de David Roche nous a fait mal. Sur Mulhouse, cela sera le retour de David. Je jouerai le dernier match de la saison. En tout cas, il y a une belle cohésion dans cette équipe », enchaîne Garnier, équipier modèle.
« Tout le monde a répondu présent »
Pour Pascal Vieilhomme, le manager, il y a beaucoup de signaux positifs dans la défaite. « Cela prouve qu’il ne faut pas partir défaitiste et arrêter de me dire que l’on va sacrifier l’équipe première, comme je l’ai trop entendu. Tout le monde a répondu présent. J’ai aimé la réaction de tous les quatre. Le démarrage a été compliqué. Lary n’a pas joué aussi intelligemment que d’habitude. Il avait déjà perdu il y a deux ans contre ce joueur. Tout le monde était à son niveau contre une grosse équipe qui vise la N2. Depuis que Vincent Garnier est rentré, il y a trois matches, le moral des troupes est bien meilleur. Vincent ne jouera pas le prochain match et David le remplacera pour les deux derniers. Vincent rentrera sur le der- nier en lieu et place de Joffrey Hadet. J’y crois encore », conclut Pascal Vieilhomme, rassuré par ce qu’il voit depuis quelques matches après la sinistrose de début de saison. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !
Nicolas Chapon