Eurville-Bienville : le nul de l’espoir
Samedi, les pongistes d’Eurville-Bienville ont fait match nul avec Noisy-le-Grand (7-7), lors de la quatrième journée de Nationale 3. Un très bon résultat au vu de la différence de classements. Qui s’explique en partie par un joli concours de circonstances qui a permis aux Nord Haut-Marnais de marquer deux bons points contre une formation parisienne qui comptait deux numérotés (un N°300 et N°500). Dont un élément malade qui n’a pas pu défendre ses chances.
« Heureusement pour nous, le “19”, de leur côté, était malade. Il a joué et perdu son premier match contre moi, puis il a fait forfait sur deux simples et un double. Un autre numéroté fort avait une sciatique et n’était pas de la partie. Ce sont des éléments favorables, mais nous avons aussi plutôt bien joué », explique Vincent Garnier, qui a marqué un point salvateur d’entrée. Gaëtan Carré, dans un meilleur jour que lors des dernières sorties, réussit lui aussi une performance à “20” (3-1). Et l’inamovible Lary Jegede, auteur de trois points et du double avec Carré (3-0), a une nouvelle fois fait le plein. « Je suis content car nous avons eu enfin un petit peu de réussite. Cela n’était pas gagné car David Roche, notre N°2, s’est blessé à l’épaule avant le début de la saison. La chance tourne. Nous avons aussi rem- porté les matches importants. Le N°300 adverse a ainsi perdu en quatre manches contre Lary qui a bien joué », poursuit Vincent Garnier, qui a tenu, comme ses coéquipiers, à remercier Kévin Bournot, venu coacher à Noisy- le-Grand.
« Au moins deux succès pour nous en sortir »
Finalement, David Roche a joué dans une autre équipe. Et Joffrey Hadet était absent pour raisons professionnelles. « Merci à Régis Simon d’être venu nous donner un coup de main car il a un petit peu accroché le “20”. Je suis aussi content de m’en être sorti à la belle contre Hong, qui avait la grippe. C’était important car cela nous a permis d’y croire, ce qui n’était pas le cas avant le déplacement car nous étions amoindris. »
S’ils sont toujours dans la “zone rouge”, à la septième place, ce match nul est néanmoins porteur d’espoirs. « Nous sommes à trois points du quatrième, Courbevoie, Neuves-Maisons “2” et Schiltigheim. Nous nous rendrons encore chez la réserve de Mulhouse, dernière, le 30 novembre. Il nous faudra au moins deux succès pour nous en sortir », conclut Vincent Garnier, qui ne sera pas de la partie, samedi, à la maison, contre Breteuil, l’actuel leader. Une autre paire de manches.
Nicolas Chapon