Européennes : le n° 3 de la liste Glucksmann en campagne à Langres
Politique. Pierre Jouvet, maire de Saint-Vallier dans la Drôme, secrétaire général du Parti socialiste est en troisième position sur la liste (PS-Place Publique) conduite par Raphaël Glucksmann pour les Européennes du 9 juin. En campagne à Langres mardi, il invite les citoyens « à renverser la table avec nous. »
Le terrain, la proximité et parler aux gens de « choses concrètes » et « du réel ». Voilà ce à quoi s’emploie le n° 3 de la liste de Raphaël Glucksmann. Il s’y emploie pour inciter les électeurs à voter pour sa liste le 9 juin prochain dans le cadre de l’élection européenne à un seul tour. Mais le défi est aussi ailleurs, il faut déjà intéresser les gens à cette élection. « Pour la première fois, des élections européennes se déroulent dans un contexte de guerre. Et une guerre en Ukraine, envahie par le dictateur Poutine, qui a des conséquences sur l’Europe. » « C’est un moment extrêmement important », décline Pierre Jouvet, « l’Europe doit être forte, puissante et solide. »
Installé dans un café avec la maire de Langres, Anne Cardinal, son adjoint Nicolas Fuertes, Nicole Samour, la première secrétaire fédérale du PS en Haute-Marne et Alain Cédelle, conseiller régional socialiste, Pierre Jouvet boit une gorgée de Coca zéro entre deux propos ou questions.
Le maire de Saint-Vallier dans la Drôme, président de son interco et conseiller départemental est en 3e position -éligible- sur la liste estampillée Parti socialiste et Place Publique. Il est même porte-parole de cette liste conduite par Raphaël Glucksmann. Il est également secrétaire général du PS. « Nous sommes ravis d’accueillir Pierre ici à Langres », glisse Anne Cardinal qui, en aparté, a expliqué au candidat le dossier des hôpitaux.
La campagne de terrain de la liste PS-PP, qui a plutôt le vent en poupe dans les sondages aujourd’hui, est passée par Langres ce mardi. Pierre Jouvet tient des propos clairs, concis et denses à la fois. Devant la presse, aller à l’essentiel. « Nous sommes pro-européens », lâche-t-il mais la liste ne veut pas d’une Europe à la mode libérale « qui ne travaille que pour les marchés », « nous sommes la seule liste qui veut renouveler l’Europe en profondeur » et d’inviter un peu plus tard les électeurs « à renverser la table avec nous. »
« Savez-vous que le cafetier d’ici paye plus d’impôts que le patron de Starbucks ? »
Exit Jordan Bardella -qui caracole en tête dans tous les sondages-, « ce n’est pas en mettant des barrières et des barbelés que la France retrouvera sa force. » Haro aussi sur l’Europe version Macron, « une Europe où l’argent est roi ». « Savez-vous que le cafetier d’ici paye plus d’impôts que le patron de Starbucks ? ». « Car il n’y a pas d’harmonisation fiscale », lâche Pierre Jouvet. Raphaël Glucksmann promet une taxe à l’échelle européenne sur « les milliardaires et les superprofits pour une redistribution plus juste » et donc pour « retrouver du pouvoir d’achat. » Cette manne financière annoncée à hauteur de 400 milliards d’euros sera là aussi pour financer « la transition écologique ». « Retrouver de la souveraineté » est aussi dans le cœur du programme de la liste Glucksmann.
Prêts en Haute-Marne à mener la bataille de ces Européennes
Les socialistes locaux applaudissent des deux mains et sont prêts eux aussi à mener campagne. Dans le nord, « on a commencé l’affichage et la distribution de tracts », note Nicole Samour tout sourire, « ravie de cette campagne » qui s’ouvre.
C. C.