Etre AESH, c’est être au soutien des élèves
Enseignement. Comme dans d’autres établissements, le collège Diderot compte des classes Ulis avec des AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) qui aident les élèves en difficulté d’apprentissage. Rencontre avec Corinne Baverel et Christelle Paintendre.
Jhm Quotidien : Tout d’abord c’est quoi être AESH ?
Corinne Baverel : C’est compenser un handicap, être une béquille pour les élèves qui en ont besoin à certains moments de leur scolarité. Une AESH accompagne sans faire à la place de l’élève. Elle apporte des outils aux élèves pour compenser leurs difficultés.
Christelle Paintendre : Nous somme un support, un pilier sur lequel nos élèves peuvent se sentir soutenus, écouter, aider en cas de fatigue, nous compensons un manque de compréhension, de lecture etc… On les soutient, les écoute, on les encourage pour les aider à surmonter leurs difficultés.
Pourquoi êtes-vous devenues AESH ?
C. P. : Car ma fille est à l’école et j’ai entendu parler de ce rôle d’accompagnant donc je m’y suis intéressée.
C. B. : Pour moi, j’ai vu un article dans le journal et cela m’a beaucoup intéressé.
Que faut-il avoir pour être AESH ?
Il faut un bac normal sans licence ni autre formation spécifique.
Quand vous étiez petite que voulais vous faire ?
C. B. : Je voulais être psychologue.
C. P. : Moi je voulais être photographe.
Comment s’est effectué le choix d’entrer dans un établissement scolaire ?
On a eu d’autres choix , avant ça n’existait pas être une AESH. Quand on était petite cela n’existait pas ! Ça fait seulement 20 ans que ça existe !!
A quel âge avez-vous eu envie de faire ce métier ?
C. B. : a 40 ans
C. P. : a 35 ans
Est-ce compliqué comme métier ?
Ça dépend des jours, il n’y a pas un seul enfant qui a le même handicap qu’un autre pas plus qu’ils n’ont le même caractère ni la même humeur ou encore les mêmes relations avec nous.
Combien avez-vous d’élèves à gérer en tout ?
Nous avons onze élèves sur quatre niveaux, soit tous ceux que l’on trouve au collège.
Pour quelles raisons aimez-vous votre métier ?
Tous les jours avec ses élèves sont différents que ça soit les cours, l’humeur et la demande du travail des professeures et surtout pour apporter notre aide aux enfants
Comment faites-vous pour supporter les élèves perturbateurs ?
Il faut avoir de la patience et être à l’écoute de l’élève et parfois même faire de l’humour pour faire sourire.
Propos recueillis par Léna Lagrange, 6e1