Etablissement public foncier : des dossiers haut-marnais qui en appellent d’autres
Urbanisme. L’établissement public foncier du Grand Est est venu à la rencontre des élus de Haute-Marne ce mardi 7 février à Chaumont. Montrer des exemples concrets de l’appui apporté aux collectivités. Telle était la vocation de cette soirée.
Il y a 50 ans, en 1973, un établissement public foncier naissait en Lorraine. Son objectif ? Acquérir du foncier pour les besoins de développement des collectivités. Cinquante ans se sont écoulés. Longtemps, les EPF ont eu cette mission d’apporter leur expertise en matière d’acquisition foncière à des fins d’extension des activités des villes.
Aujourd’hui, il va sans dire que la donne est radicalement différente. Sans attendre les injonctions du Zéro artificialisation nette, qui va conduire à ne plus urbaniser des zones naturelles ou agricoles, l’EPF a modifié son approche, tout en restant un outil à disposition des collectivités dans leurs projets.
L’établissement public foncier de Grand Est est donc venu (notre édition du 6 février) à la rencontre des élus de Haute-Marne ce mardi 7 février au cinéma à l’Affiche à Chaumont. Avec un objectif : expliquer ses différentes missions, détaillées par le directeur général, Alain Toubol, et surtout tendre la main à toutes les collectivités afin qu’elles n’hésitent pas à faire appel aux services de l’établissement public foncier.
A Nogent, d’anciennes forges à requalifier
Voilà deux ans que l’EPF de Grand Est est implanté en Haute-Marne où il aide à la réalisation de projets à Langres, Joinville, Nogent, Chaumont, Auberive ou Saint-Dizier. Ce sont justement des exemples concrets qui ont été expliqués et présentés aux élus présents afin qu’ils perçoivent ce que l’EPF de Grand Est peut leur apporter. Etudes techniques, environnementales, aide pour acquérir les biens ciblés voire mises en place d’expropriations etc… Le spectre des interventions de l’établissement public foncier est large. Ses orientations sont fixées par l’Etat et le soutien aux attractivités des centralités urbaines et rurales en fait partie. A l’heure actuelle, l’EPF oriente ses appuis essentiellement sur de l’aide à la requalification de friches quand il y a projet communal ou intercommunal.
Exemple typique avec Nogent où l’EPF de Grand Est apporte son concours sur des études techniques et de la maîtrise foncière sur d’anciennes forges ainsi que sur une ancienne usine de coutellerie.
La commune, en effet, souhaite étudier la possibilité de mobiliser ce foncier aujourd’hui dégradé dans le cadre de sa stratégie de revitalisation de son bourg-centre.
Des élus à la barre
Le budget en études et travaux de l’EPFGE est loin d’être négligeable puisqu’on parle d’une enveloppe de 25 millions d’euros, comme l’a rappelé le directeur général. Il a insisté sur le fait que l’EPFGE (dont le conseil d’administration est essentiellement composé d’élus) s’adresse à toutes les collectivités.
C. C.