Epreuve nationale de poursuite à vue sur leurre à Laferté-sur-Amance
Dimanche 15 octobre, le club des Lévriers Champagne Ardennes (LCA) a organisé à Laferté-sur-Amance une épreuve nationale de poursuite à vue sur leurre sur circuit ouvert.
Dix-huit propriétaires ont répondu présent. Ils ont fait le déplacement de toute la France et même de la Belgique. Ils ont présenté neuf sur les treize existants, du plus petit pour le whippet, 40 cm, au plus grand, le barzoï, lévrier russe qui peut mesurer 80 cm en passant par le saluki ou encore le chien de garenne portugais, le sloughi, le saluki, les lévriers afghans et hongrois, le podenco d’Ibiza et l’azawakh.
Après les courses officielles du matin, les chiens sélectionnés ont rejoint le terrain sur lequel ils vont concourir deux par deux avec des congénères de leur taille et du même sexe sur deux parcours de 700 ou 950 m munis d’un dossard blanc pour l’un et rouge pour l’autre.
Aux abords de la piste, les spectateurs les plus excités sont bien les lévriers présents qui gémissent, tremblent et tirent sur leur laisse sans quitter la piste des yeux tant leur impatience est palpable. Leur instinct de chasseur reprend le dessus. Le top départ est donné, ils s’élancent avec grâce et rapidité, semblant même parfois ne pas toucher le terrain, et offrent un vrai spectacle. Christiane Provenzano, juge, les suit des yeux. Elle les notera d’après plusieurs critères : vitesse, ardeur, endurance, intelligence de course.
Philippe Gueny, chef de piste et les leurristes gèrent la vitesse du leurre afin que les chiens ne l’attrapent pas pendant le parcours mais surtout qu’ils ne se blessent pas en croisant le filin qui le guide. En environ une minute trente, ils sont revenus à leur point de départ.
Le club organise régulièrement des manifestations ouvertes à tous et propose et, même depuis peu, du run’s (un entraînement ouvert à toutes les races) et adapté aux capacités de chaque chien pour tous les propriétaires qui le souhaitent mais surtout, pour les chiens qui prendraient plaisir à se dépenser.
De notre correspondante Monique Marcy