Entretien des cours d’eau : les propriétaires s’informent
Mardi 15 février, la salle du Châtelain à Maranville accueillait plus de 30 personnes pour une réunion dont le thème était l’entretien des cours d’eau.
Plusieurs élus locaux étaient présents, parmi lesquels figuraient Marie-Claude Lavocat, Aurélien Joly, maire de Maranville, et Patrice Closs, maire d’Autreville-sur-la-Renne. La réunion était animée par Aymerick Bouard, du Conseil départemental, service rivières, Martial Gil, responsable technique de la Fédération de pêche et protection du milieu aquatique, Axel Martinez et Eric Guglielmino tous deux de la DDT (direction départementale des territoires) assurant la police de l’eau.
En introduction, le rôle essentiel de l’eau a été rappelé, ressource pour l’activité et le développement des territoires, nécessitant une gestion équilibrée et durable. L’entretien des cours d’eau est une obligation qui incombe aux propriétaires riverains ou aux exploitants agricoles.
Sans autorisation préalable de l’administration, un riverain doit élaguer ou recéper sans dessoucher afin de ne pas fragiliser les berges, abattre les arbres malades ou dangereux et retirer les embâcles (troncs d’arbres, branches…) qui perturbent l’écoulement de l’eau.
Ces opérations d’entretien doivent être faites à des périodes spécifiques pour déranger le moins possible la faune existante. La période de nidification est à bannir. Le riverain doit également entretenir la ripisylve (végétation herbacée de la berge comme roseaux, massettes, carex) Tout désherbage chimique est à proscrire.
Les personnes présentes étaient bien conscientes de l’importance d’entretenir les rivières, mais plusieurs ont soulevé les problèmes de coût et de manque de moyens. Sans engin agricole, difficile de sortir des arbres tombés dans l’eau.
Le problème de la prolifération des ragondins a aussi été évoqué. Ces animaux fragilisent énormément les berges. Le ragondin est une espèce qui peut être chassée mais peu d’individus sont détruits. Il est préconisé de faire appel à un piégeur. Il a aussi été question de l’entretien des fossés. Certaines communes doivent entretenir plusieurs kilomètres de fossés ce qui, là aussi, représente des dépenses importantes.