Enjeux à tous les étages
L’adversaire
Un bilan équilibré dans les confrontations directes entre les deux équipes, quelques rivalités nationales et un palmarès à étoffer pour les deux formations : les enjeux de cette demi-finale entre le Chaumont VB 52 Haute-Marne et Montpellier sont nombreux.
Des duels disputés
Depuis son avènement en Ligue A, le Chaumont VB 52 Haute-Marne a affronté à 29 reprises Montpellier, et mène actuellement quinze victoires à quatorze. Un ratio positif qui s’explique essentiellement par les succès cévébistes dans les matches à enjeu, que ce soit en coupe de France (2-1 pour le CVB 52) ou en “play-off” (4-2). Néanmoins, cet avantage n’a plus court dès lors que les résultats ne se concentrent que sur les rencontres disputées dans l’Hérault. Dès lors, les Haut-Marnais sont largement à la traîne (neuf défaites pour seulement quatre victoires).
Enfin, sur l’ensemble des 29 confrontations disputées entre les deux formations, douze se sont terminées au cinquième set, avec un léger avantage pour Montpellier (sept victoires à cinq).
Deux effectifs de qualité
Si les Montpelliérains n’ont guère fait évoluer leur “sept” de base lors de la demi-finale aller du dimanche 24 avril à Chaumont, Olivier Lecat, leur entraîneur, possède aujourd’hui de vraies solutions sur son banc pour tenter de changer une situation mal embarquée. Ainsi, avec le retour de Julien Lyneel et l’arrivée de Luka Basic en “joker”, les Héraultais peuvent apporter des modifications très crédibles. Lors du premier match, le week-end dernier, les entrées en jeu de Julien Lyneel au service avaient déjà été une arme à redouter pour les Haut-Marnais.
Face à la longueur de banc cévébiste qui a déjà fait le bonheur du CVB 52 cette saison, la formation héraultaise a donc de quoi rivaliser.
Des rivalités nationales
Avec quatre Cubains et un Argentin dans l’effectif chaumontais (Miguel Gutierrez, Osniel Mergarejo, Jesus Herrera et Franco Massimino), des rivalités nationales sont également en jeu lors de ces duels avec Montpellier. Les Héraultais présentent, en effet, trois Argentins (Alexis Gonzalez, Ezequiel Palacios et Nicolas Lazo) et un Cubain (Javier Gonzalez). Nul doute que ces caractères bien trempés peuvent se trouver exacerbés dans ce genre de face-à-face.
Une confrontation entre Tricolores intervient également entre Théo Faure et Moussé Gueye qui ont tous deux connu leurs premiers pas en équipe de France l’été dernier, alors que Raphaël Corre, lui, devrait la retrouver en fin de saison.
Renouer avec le passé
Si les belles années montpelliéraines, entre la fin des années 40 et la fin des années 70, sont assez loin désormais, celles-ci ne leur ont pas permis de connaître les joies d’une finale de coupe de France ou de Supercoupe, créées plus tard. En revanche, les Héraultais possèdent un joli palmarès de quatorze finales de championnat de France disputées pour sept victoires (1947, 1949, 1950, 1951, 1972, 1973 et 1975). Néanmoins, leur dernière apparition à ce stade de la compétition date déjà de 1992, lorsqu’ils s’étaient inclinés alors face à Fréjus.
L. G.