En hommage aux harkis
CEREMONIE PATRIOTIQUE. Organisée à Langres depuis 2020, la Journée nationale d’hommage aux harkis s’est tenue, ce lundi 25 septembre, au monument aux morts de la place de Verdun, en présence de nombreuses autorités civiles et militaires.
« L’histoire des harkis, c’est aussi la nôtre. Elle est celle de toute une Nation. Elle est une part de l’Histoire de France. Elle ne peut être tue ni oubliée ». Référent défense au sein de la municipalité langroise, Nicolas Fuertes a eu des mots forts, en introduction de son discours, à l’occasion de la cérémonie organisée, ce lundi 25 septembre, dans le cadre de la Journée nationale d’hommage aux harkis, ces Algériens supplétifs de l’armée française, durant la Guerre d’Algérie, de 1957 à 1962.
A Langres, cette cérémonie avait été organisée de 2003 à 2008, avant de faire son retour à partir de 2020, sous l’égide de l’actuelle majorité. Rappelant l’ensemble des événements historiques, et notamment la morts de 60 à 80 000 harkis en 1962 et 1963, Nicolas Fuertes a estimé que les décennies suivantes n’ont pas suffisamment favorisé une reconnaissance et une bonne intégration des harkis par les gouvernements français successifs. Un constat partagé par les représentants des harkis, qui souhaitent, à ce titre, une rencontre avec la nouvelle préfète. « En guise de conclusion, on peut estimer que les politiques d’insertion ont manqué de continuité. On peut considérer que la majorité des familles sont désormais bien intégrées, que le problème du logement est en bonne voie de règlement, et que certains jeunes ont réalisé de remarquables réussites », a indiqué Nicolas Fuertes.
La cérémonie s’est poursuivi avec les dépôts de gerbe, et en présence du député Christophe Bentz, de la conseillère régionale Sophie Delong, de la conseillère départementale Dominique Viard et du secrétaire général de la sous-préfecture, Michaël Petitjean.
N. C.