En gouge et noir
Culture. Jeudi 3 février, après deux ans d’interruption, des adultes ont enfin pu participer à un atelier au Signe avec une nouvelle activité au programme : la gravure.
Cet atelier s’article autour de deux séances les 3 et 10 février. Il est animée par la graphiste et illustratrice Léa Marchet. La séance a débuté par un exposé de différentes techniques, la matrice pouvant présenter un relief positif ou négatif. La technique du jour, dite « taille douce », a consisté à tracer à l’aide d’une pointe sèche des sillons qui retiendront l’encre avant pressage sur le papier.
A ce stade, Léa propose deux supports très différents au même format, 11 x 15 cm. Le premier étonne, c’est tout simplement du Tétrapack, autrement dit de la brique de lait récupérée, dont la surface intérieure est en aluminium. L’autre est une matière plastique transparente d’épaisseur de 0,5 mm, sous laquelle il suffit de placer l’œuvre à reproduire. Avec le Tetrapack, la reproduction est simplifiée grâce à du papier carbone. Le choix et le tracé du dessin a occupé l’essentiel de la séance.
Ce n’est qu’à 19 h 45 que les premiers ont attaqué la gravure, après que Léa leur ait restitué l’œuvre au format approprié et surtout à l’envers. Quatre ont choisi le transparent, deux le Tetrapack. Si le premier paraît plus simple, en réalité la profondeur de sillon de la pointe est plus délicate à maîtriser. Trop faible, l’encrage sera insuffisant, trop forte, des « barbes » vont altérer la netteté. Ce n’est qu’à la deuxième séance, que les participants passeront à l’impression.
Cet atelier accessible aux plus 18 ans sur réservation. Il se déroule sur deux séances de deux heures de 18 h 30 à 20 h 30. Une seconde session aura lieu les 17 et 24 février.
De notre correspondant Benoit Gruhier