Eloïse Venancio pour « une gauche républicaine et populaire »

LEGISLATIVES. Ancienne secrétaire fédérale du PS en 2018, la Chaumontaise Eloïse Venancio a créé une certaine surprise ce dimanche en proposant une autre candidature à gauche dans la première circonscription. 

C’est une candidature non prévue qui fait déjà réagir : celle d’Eloïse Venancio. L’ancienne secrétaire fédérale du PS haut-marnais (en 2018) a annoncé, le 14 mai, se présenter dans la première circonscription sous les couleurs de la méconnue Fédération de la gauche républicaine. Celle-ci englobe la Gauche républicaine et socialiste, à laquelle adhère cette Chaumontaise de 33 ans partie il y a quatre ans travailler en région parisienne, les radicaux de gauche ou encore le Mouvement républicain et citoyen. Que ses anciens amis expriment leur déception ou exercent une « amicale » pression pour qu’elle retire sa candidature, l’annonce aura suscité une certaine réprobation sur les réseaux sociaux. « Mais j’ai reçu aussi beaucoup de messages de soutien en off », précise la candidate, qui ajoute : « Je n’enlève aucune voix à la Nouvelle union populaire, car nous ne défendons pas les mêmes idées. Ce qui nous différencie, par exemple, c’est que nous sommes des européens convaincus. »

Ancien vice-président de Région

L’ancienne dirigeante socialiste l’avoue : elle n’a pas particulièrement apprécié la façon dont se sont conclus des accords « entre haut dirigeants politiques, sans tenir compte de la réalité territoriale. Je n’ai rien contre Michèle Leclerc, mais on a sacrifié un jeune candidat (Ndlr : Valentin Pichon) qui voulait s’engager ». Regrettant que « de nombreux partis et militants se retrouvent exclus » du rassemblement, estimant avoir « une responsabilité vis-à-vis des électeurs », elle présente donc sa candidature.

Pour cette campagne, Eloïse Venancio, candidate d’une « gauche républicaine et populaire », est associée à Jean-Paul Angers, un suppléant originaire d’Epernay et représente les radicaux de gauche. « C’est un ancien vice-président de la Région Champagne-Ardenne qui connaît particulièrement le territoire», explique l’ancienne présidente du comité de soutien des hôpitaux de Chaumont et Langres.

L. F.