Eliane Romani promet « un milliard d’euros » pour le transport de proximité
La tête de liste régionale de l’union de la gauche et des écologistes a fait le déplacement à Chaumont, à Joinville et au lac du Der samedi 5 juin. Il a été question de culture, d’énergie, de biodiversité, de tourisme, mais aussi de transport.
Deuxième déplacement officiel en Haute-Marne pour Eliane Romani, tête de la liste “Il est temps” (union de la gauche et écologistes). Il y a 20 jours, à Saint-Dizier, l’élue écologiste lorraine avait présenté ses colistiers haut-marnais qui défendront, dans le département, son programme destiné à répondre à la double demande « d’écologie et de justice sociale » (Le Journal de la Haute-Marne du 19 mai). Samedi, elle a fait étape à Chaumont, à Joinville puis au lac du Der. Dans le chef-lieu haut-marnais, aux côtés d’Alain Cédelle, tête de liste, Lise Courtois, Gérard Mattera et Nicole Samour, mais également avec des candidats aux départementales 2021 sous l’égide du “Printemps haut-marnais”, l’élue lorraine notamment soutenue par Europe écologie Les Verts, le Parti socialiste et le Parti communiste a d’abord visité le Signe, où s’est ouvert, le 27 mai, la biennale internationale de design graphique.
« Rouvrir des lignes »
Accueillie par le directeur du centre national du graphisme, Jean-Michel Guéridan, la délégation a pu prendre connaissance des missions de la structure, de la spécificité des arts visuels dans l’univers de la diffusion culturelle, mais également des freins au développement. Actuellement, « ce qui bloque notre expansion, c’est l’offre hôtelière à Chaumont et l’isolement en termes de desserte ferroviaire », a expliqué le directeur. « Nous avons ouvert la semaine dernière, et beaucoup de gens ont renoncé à venir ici pour ces raisons », a-t-il indiqué. Pour Eliane Romani, « rouvrir des lignes de proximité » est un impératif. « Nous y consacrerons un milliard d’euros durant notre mandat », a promis la candidate, pour qui les objectifs de ce développement sont à la fois « écologique, économique et démocratique ».
Rencontre avec des habitants du Clos-Dormoy
Après une découverte de l’exposition, les candidats de l’union de la gauche se sont portés jusqu’au Clos-Dormoy, à Chaumont, où ils ont rencontré des habitants opposés à un projet de construction de logement social en lieu et place d’un espace vert. Dans le contexte de réchauffement climatique, « mettre davantage de béton » sur ces lieux apparaît comme un non sens écologique, selon un des candidats, qui se sont ensuite portés jusqu’à Joinville, pour évoquer le projet Unitech, puis au lac du Der, pour parler biodiversité et tourisme. La veille, Mickaël Weber, numéro 2 de la liste, président des Parcs naturels régionaux, s’était également rendu en Haute-Marne, sur le territoire du parc national de Forêts puis à la rencontre de cheminots de Chalindrey.