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Effondrement partiel d’un mur pignon sur un échafaudage : deux blessés, dont un grave

Ce lundi 7 mars, le mur pignon d’une bâtisse d’un village au sud d’Auberive s’est effondré en partie. Les pierres sont directement tombées sur un échafaudage, alors que deux maçons y travaillaient. Ils sont blessés, dont un gravement.

Il était environ 16h30 ce lundi 7 mars quand le mur pignon du logement communal de Aulnoy-sur-Aube, qui abrite aussi la mairie, s’est effondré partiellement. Il est tombé sur l’échafaudage que deux maçons occupaient pour travailler à son ravalement, rue de la Tuilerie.

Le mur qui s’est effondré partiellement semblait en bon état (DR).

Un des deux ouvriers, âgé d’environ 25 ans, a été gravement blessé. Son collègue d’une trentaine d’années souffre de multiples traumatismes.

Les sapeurs-pompiers d’Arc-en-Barrois, de Langres et de Chaumont -son unité spécialisée de sauvetage d’appui et de recherche (USAR)- ont été dépêchés sur place. C’est le lieutenant Jérémy Bouvier de Chaumont qui a commandé les opérations de secours.

Les deux victimes ont été évacuées vers le centre hospitalier de Langres.

Poser un détecteur de stabilité était un préalable à l’intervention des sapeurs-pompiers pour sécuriser la zone de l’effondrement (DR).

L’USAR a sécurisé la zone de l’effondrement. Le préalable à l’intervention des sapeurs-pompiers était de poser un détecteur de stabilité, qui sonne si une faiblesse est repérée dans les murs qu’il scanne.

Les gendarmes de Nogent, puis d’Auberive se sont également rendus sur place.

Les agents d’ENEDIS ont dû rétablir le courant qui alimente aussi le village en eau potable, via le château d’eau (©JHM).

Trois heures après le drame, les agents d’ENEDIS étaient toujours sur place pour restaurer le courant, qui alimente ici également le château d’eau potable. Tandis que les services du Département barraient la route qui mène de Germaines à Aulnoy-sur-Aube et s’apprêtaient à mettre en place une déviation.

« On avait commencé ce matin… ». Jamais le chef de l’entreprise de maçonnerie qui emploie les deux victimes n’a connu pareil accident. « On avait fini de sabler, on allait faire les joints ». Ce soir, le patron, sur place, était incapable d’expliquer ce qu’il s’était passé.  « Le mur semblait sain. Sans doute y avait-il une faiblesse… Peut-être était-il creux. Avec des vibrations, il a dû tomber… ».

Fabienne Ausserre

f.ausserre@jhm.fr

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