Education : 26 069 élèves, 2 236 enseignants feront leur rentrée en Haute-Marne
Le nouveau recteur de l’Académie de Reims a dévoilé les chiffres clés de la rentrée et évoqué quelques nouveautés de l’année scolaire 2023-2024.
A peine en poste pour remplacer au débotté Olivier Brandouy, qui rejoint le cabinet du ministre Gabriel Attal, le recteur Vincent Stanek a animé, ce vendredi matin, dans les locaux de l’Académie de Reims, sa première conférence de presse de rentrée.
Dans la foulée, un dossier de 88 pages a été adressé aux rédactions. Que retenir de cette ouverture de l’année scolaire 2023-2024 ? D’abord des chiffres. A l’échelle de l’académie champardennaise, 222 139 élèves feront leur rentrée à partir du 4 septembre 2023, ainsi que 17 273 enseignants.
Dans le département de la Haute-Marne, le plus petit de l’Académie, sont concernés 26 069 élèves (dont 13 760 dans le premier degré), scolarisés dans 197 établissements (dont 158 écoles). Le personnel enseignant s’élève à 2 236 personnes.
Nombre d’élèves par classe
A noter que dans tous les niveaux d’enseignement, le nombre moyen d’élèves par classe en Haute-Marne est le plus bas de toute l’Académie. Par exemple 19,6 élèves par classe d’école élémentaire, 23,2 dans les collèges, 29,3 dans les filières générales et technologiques des lycées.
Au chapitre des nouveautés en cette rentrée 2023, le ministère de l’Education nationale insiste notamment sur les revalorisations salariales de ses personnels (« au moins 125 € nets par mois »), sur la volonté d’élever le niveau en mathématiques des élèves, ou celle d’encourager la pratique de deux heures hebdomadaires supplémentaires de sport pour les collégiens, sur le temps périscolaire.
Harcèlement et laïcité
Le rectorat rappelle également la désignation d’un coordonnateur « harcèlement » dans chaque collège, et « un nouveau cadre réglementaire permettant de changer d’école un élève auteur de harcèlement ».
Si une des ambitions du ministère est de « faire adhérer les élèves à la laïcité et aux valeurs de la République », le dossier de presse n’évoque toutefois pas la volonté ministérielle de faire interdire le port de vêtements traditionnels du Moyen-Orient – l’abaya pour les filles, le qamis pour les garçons – dans l’enceinte des écoles de la République. Il est vrai que la note de service adressée aux chefs d’établissements ne date que du 31 août.
L. F.