Edouard Philippe à la rencontre des Langrois
Dans le cadre de son soutien à Bérangère Abba, candidate aux élections législatives dans la première circonscription, le chef de file du parti Horizons a fait un passage au centre-ville de Langres avant la réunion publique à Chaumont.
Il était attendu vers 16 h 40, place Jeanne-Mance. Edouard Philippe est arrivé à Langres avec 40 minutes de retard. Pour autant, ceux qui souhaitaient le rencontrer ont patienté. C’était le cas d’Hubert. Retraité de la Police, ce « macronien » comme il se définit lui-même, n’aurait pas manqué la venue de l’ancien Premier ministre ni de Bérangère Abba. Il a tout de même souhaité leur glisser la nécessité « de faire quelque chose pour l’hôpital de Langres ». Confiante, la députée sortante lui a confirmé que l’objectif « est de maintenir les trois hôpitaux ».
Rapidement, un petit comité s’est formé autour d‘Edouard Philippe, dont le regard était attiré par la cathédrale, face au square. Bérangère Abba l’a conduit à l’intérieur, pour découvrir le monument.
L’objectif de ce passage par Langres où certains s’émeuvent que la candidate n’ait pas choisi un suppléant du Sud haut-marnais, était d’échanger avec les commerçants de la rue Diderot. Le temps n’a au final pas permis d’en rencontrer beaucoup. Après un passage éclair par le Balto, bar tabac de la rue du général Leclerc, le comité s’est installé en terrasse au Foy, place Diderot. Soit quelques dizaines de mètres plus loin.
Escale en terrasse
Saluant ses voisins de table avant de prendre place, Edouard Philippe éclate de rire. Lui qui était venu rencontrer des Langrois tombe sur des habitants… du Havre, la ville dont il est maire ! Le couple en était très étonné. « Si on s’attendait à le voir ici », sourient deux retraités très surpris.
Autour d’une bière avec Sylvain Templier, Patricia Andriot et Sébastien Zender (les deux coprésidents du comité de soutien) et Stéphane Martinelli (le suppléant), ils ont parlé de la ville et de la campagne en cours. Des conversations émaillées de selfies et d’échanges avec les curieux. Le tout dans le calme et la politesse. Seul un observateur qui se filmait en direct – pour les réseaux sociaux imagine-t-on – laissait entendre ses commentaires désobligeants du style « Et c’est qui qui paye ? » ou encore « Trop chère l’essence ».
A 18 h, après un rapide coup d’œil depuis le haut des remparts, Edouard Philippe a repris la route pour une escale chez Freudenberg (non ouverte à la presse). Faute de temps, la déambulation dans les rues de Chaumont a été annulée. Ceux qui souhaitaient rencontrer Edouard Philippe ont pu le faire directement A l’Affiche où se tenait la réunion publique.
S. C. S.