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Arthur Gourier, jeune auteur de Langres.

Edition : Arthur Gourier entre dans la lumière

Arthur Gourier, jeune auteur de Langres.
Arthur Gourier, est né à Langres où il a fait toute sa scolarité jusqu’au lycée. Une ville à laquelle il est très attachée et qui fait partie intégrante de son roman.

Le jeune auteur langrois, Arthur Gourier, vient de sortir son premier roman “Le Souffle des Lumières”. Un coup d’essai qui a fait mouche puisque la maison d’édition Code 9 doit lancer une deuxième réimpression de ce livre. Rencontre.

A 31 ans, Arthur Gourier atteint son rêve : publier son premier roman : “Le Souffle des Lumières”, aux éditions Code 9. Et, le moins que l’on puisse dire c’est que ce premier essai s’avère concluant puisque à peine dix jours après sa sortie nationale il est en rupture de stock ! « Nous en avions imprimé 500 et j’ai été très surpris ! Le livre est sorti le 17 octobre et le 25, il n’était plus disponible nulle part. Code 9, ma maison d’édition a dû relancer une réimpression et le livre devrait être à nouveau disponible dans les jours qui viennent », sourit le jeune homme, encore un peu incrédule face à ce succès.

« C’est un premier roman. J’écris depuis que je suis tout petit pour mon plaisir, par passion. Cela passe par des nouvelles, des histoires plus longues, des scénarios, des paroles de chanson et je n’avais jamais franchi le pas de me faire éditer. »

Arthur Gourier s’est décidé à publier son premier roman qui, dix jours après sa sortie, est déjà en rupture de stock.

Mais cette histoire-là, Arthur la couve depuis 2016 et il n’a eu de cesse de la reprendre jusqu’à ce qu’un jour, ce thriller imprégné de mystère et de malédiction, lui semble abouti. « Là, je me suis dit qu’il ne fallait pas qu’elle dorme avec les autres dans mon ordinateur et je la montre à quelqu’un. J’ai contacté des maisons d’édition et Code 9, filiale de la maison Champs Elysées, m’a répondu en début d’année. »

Un premier contrat

Un premier contact avec un éditeur qui, lui aussi, semble séduit par cette histoire que lui a présenté un jeune auteur. « La personne que j’ai eue au téléphone m’a dit que l’histoire et la chute lui plaisaient. Et la chute est vraiment importante car elle retourne un peu l’histoire. Il voulait me signer et, au début, je n’y croyais pas trop mais je lui ai tout de même donné mon adresse et effectivement, quelques semaines plus tard, j’avais un contrat que j’ai signé. »

Et les choses vont aller finalement très vite. La maison Code 9 fait trois ou quatre lots de sorties par an et elle décide de faire figurer “Le Souffle des Lumières” dans celles du mois d’octobre. Arthur reçoit ses premiers exemplaires quelques jours avant la sortie nationale prévue le 17 octobre. « Quand je les ai reçus, j’ai encore eu du mal à y croire. Le livre est bel et bien là. L’histoire est désormais sortie de mon ordinateur et elle est concrète. Maintenant, elle va partir se confronter aux lecteurs. »

Une course contre la montre sur les traces de Diderot

Et cette histoire, Arthur ne la définit pas comme un policier, ni comme un livre fantastique mais un mélange subtil. « Ce n’est pas de la science-fiction. Il s’agit plus d’une malédiction qui engage une course contre la montre pour la rompre. Mon héros a perdu son père à l’âge de 2 ans et a donc été élevé, seul, par sa mère. Un père dont personne ne lui a jamais parlé et dont le bureau a toujours été la pièce interdite dans la maison familiale. »

« L’histoire commence à 72 heures de son 40e anniversaire. Là, piqué par la curiosité de percer le mystère qui entoure la figure paternelle, il apprend qu’une malédiction plane sur les hommes de sa famille qui meurent le jour de leurs 40 ans. Pour sauver sa vie, le héros démarre une course contre la montre qui l’entraîne dans un jeu de piste pour rompre cette malédiction et survivre à son 40e anniversaire », sourit Arthur.

Un jeu de piste qui emmène le lecteur à suivre cette course effrénée du héros qui comprend vite qu’il doit suivre les traces de Denis Diderot dans différentes villes, dont bien évidemment Langres ! « Dans le bureau de son père, le héros, Thibaud, trouve une malédiction cachée dans un exemplaire de L’Encyclopédie écrite par Diderot. Pour rompre le sort, il faut rendre ce livre à Diderot. »

Arthur Gourier : « C’est un livre que l’on peut lire et relire car, à chaque fois, on peut voir certains éléments sous un autre angle. »

Arthur Gourier a déjà d’autres histoires dans les tiroirs

Mais faut-il le remettre dans un lieu lié au philosophe, à un descendant, à sa dépouille ? Autant de questions auxquelles va se confronter Thibaud et rien ne lui sera facilité sachant que la dépouille de Diderot est, elle-même, auréolée de mystère… « On sait qu’à la Révolution française, l’église Saint-Roch, où était enterré Denis Diderot, a été pillée et personne n’est certain du lieu où repose le corps du philosophe », souligne Arthur qui a dû faire beaucoup de recherches pour que ce livre soit le plus vraisemblable possible.

« J’ai surtout fait beaucoup de recherches autour de l’histoire de Diderot, de ses amis, de sa famille, des endroits où il a pu vivre ou juste passer. Tous les lieux, les rues décrits dans l’histoire sont réels et j’y ai passé beaucoup de temps. Le but est que tout soit crédible, même s’il y a un fond de surnaturel et de malédiction. Il faut que le lecteur aille d’obstacles en obstacles et d’espoirs en espoirs pour savoir si Thibaud arrivera à rompre le sort… »

Un livre à lire et à relire en attendant les autres romans qui ne sauraient tarder à poindre ! « J’ai trois romans déjà prêts, même s’il reste des choses à peaufiner et là, j’en ai entamé un quatrième », rit Arthur Gourier.

Patricia Charmelot

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