Ecopâturage : Entr’in52 agrandit son cheptel
Alors que quatorze moutons et deux chèvres viennent de retrouver les glacis des remparts de Langres, Entr’in52 agrandit encore son cheptel et, cette fois, c’est la Maison de Courcelles qui accueille depuis début avril trois brebis et trois agneaux.
L’écopâturage a trouvé ses ambassadeurs dans le Sud-haut-marnais avec Cécile Mannevy et Louis Roger, chargés de cette activité chez Entr’in52. Une activité débutée l’an dernier avec un cheptel de 30 moutons solognote, race très ancienne en voie de disparition. «Nous avons commencé cette activité avec Langres et le fort de La Bonnelle. Cette année nous passons à 80 animaux, agneaux compris, et nous aurons cinq sites puisque se rajoutent aux deux premiers le Conservatoire d’espace naturel, près d’Auberive, l’amont du barrage de Villegusien, pour le compte de VNF et la Maison de Courcelles», précisent Cécile Mannevy et Louis Roger. Un cheptel qui s’est aussi diversifié puisqu’à Villegusien, il y a exclusivement des chèvres, animaux qui ont aussi fait leur apparition aux côtés des brebis au pied des remparts langrois. «Le choix entre brebis ou chèvre se fait en fonction du type de terrain et de végétation de chaque site. Les chèvres vont être mises sur des parcelles que l’on traite à la débroussailleuse avec des ronces, des épines, des plantes invasives type renouée du Japon et bien sûr, sur des terrains escarpés. Les moutons vont préférer l’herbe de prairie, mais les solognotes sont des animaux rustiques et se délectent tout aussi bien de ronces ou de lierre. C’est une race qui s’adapte à beaucoup de terrains.» Mardi 3 avril, trois brebis avec chacune un petit sont arrivées à la Maison de Courcelles. Une arrivée qui n’est pas passée inaperçue car deux classes de l’école de Saints-Geosmes étaient en séjour.
Diversité de supports
«Nous sommes très heureux d’accueillir ces animaux. C’est un projet qui prend vie et qui est en cohérence avec les contenus pédagogiques des enfants et également avec notre réflexion d’ancrage territorial», explique Louis Létoré, directeur de la Maison de Courcelles. Très rapidement les animaux ont été lâchés dans l’enclos qui les attendaient déjà et les premières explications sont données pour que l’expérience se passe le mieux du monde. «Nous sommes heureux de diversifier les supports sur lesquels nous apportons nos animaux car ils n’auront pas partout le même impact. Par exemple, les brebis de Langres sont aussi un plus pour le tourisme, au conservatoire d’Auberive c’est une réponse environnementale et ici, à la Maison de Courcelles il y aura clairement un volet pédagogique.»
Patricia Charmelot
Pour consulter la galerie photos, cliquez sur une des photos