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Eau potable : le passage en régie écarté à Langres

L’actuel contrat de délégation par affermage a été signé avec Véolia en janvier 2013. Il court jusqu’en 2023.

Le contrat de délégation de service public pour la distribution de l’eau potable arrive à échéance à la fin de l’année. En attendant que le Grand Langres reprenne cette compétence, les élus ont décidé de poursuivre sur ce mode, excluant la gestion en régie.

Enfin un conseil municipal qui se tient en présentiel et dans la salle d’honneur de l’hôtel-de-ville. Certes les masques sont toujours sur les visages mais la solennité a retrouvé toutes ses lettres de noblesse… républicaines.

Et pour ouvrir la séance, c’est un gros morceau qui a été abordé avec la présentation par le cabinet Merlin de Dijon, de l’état des lieux sur la gestion de la distribution de l’eau potable par Véolia ainsi que pour l’assainissement et l’eau distribué aux industriels de la zone des Franchises. C’est un travail méticuleux et particulièrement explicite qu’a présenté Thierry Villet du cabinet Merlin, après un long travail de recueil de données.

L’enjeu est le renouvellement du mode de gestion. Depuis janvier 2013, Véolia a obtenu le contrat de délégation de service public (DSP) pour l’eau potable, l’assainissement et l’eau industrielle. Ce contrat arrive à échéance au 31 décembre. La Majorité a missionné le cabinet Merlin pour savoir s’il était préférable de poursuivre par une DSP, ou de passer par une gestion en interne, une régie.

Donner du temps

L’état de lieux présenté est assez flatteur pour Véolia. Le cabinet Merlin relève un «tarif maîtrisé et compétitif» pour l’eau potable dont le prix au m3 est de 3,53 € TTC pour une moyenne en région de 3,70 € TTC. Thierry Villet, du cabinet Merlin, a également fait part des bonnes performances du rendement sur le réseau qui est à 95 %. «C’est exceptionnel», a-t-il d’ailleurs illustré. Ce taux représente la chasse aux fuites sur le réseau d’eau potable long de 120 km sur la commune. « C’est un très bon indicateur du service rendu par le délégataire », a ajouté Thierry Villet. Dans une approche très fine, Thierry Villet a mis en parallèle les avantages et inconvénients de trois modes de gestion dont la régie et la DSP. Alors que le Grand Langres doit reprendre la compétence “eau et assainissement” en 2026, le cabinet Merlin a suggéré de poursuivre la gestion par une DSP, approprié à la taille de la commune. « On est dans une collectivité avec une taille critique », a souligné le maire, Anne Cardinal.

La durée du contrat serait portée de six à huit ans, soit 2028 ou 2030 pour l’échéance. Un temps qui permettra au Grand Langres de définir ses choix et sa stratégie pour la gestion de l’eau potable sans être contraint par le temps. A l’unanimité, les élus ont voté pour conserver une délégation de service public dont l’écriture du cahier des charges débutera dès le mois prochain.

Ph. L.

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