Eau : le Siaep renouvelle sa confiance dans la délégation de service public
Lundi 21 novembre, les membres du Syndicat intercommunal pour l’alimentation en eau potable (Siaep) de Saint-Blin/Semilly ont décidé de demeurer en délégation de service public (DSP).
Le contrat de concession du service public d’eau potable prend fin le 31 décembre. Dans le courant de l’année, le comité syndical avait décidé de lancer une nouvelle procédure de DSP. Veolia eau a été le seul candidat pour l’appel d’offres. Il a été agréé par la commission DSP. Il répondait en effet aux exigences de l’affermage et fixait des objectifs de performance : amélioration de la connaissance du réseau, fiabilisation de la comptabilisation des volumes, mise en place du dispositif de pré-localisation des fuites par renforcement des ouvrages et programme annuel de recherche des fuites sur 7 km par an. Au-delà des caractéristiques de l’affermage et des prescriptions précitées et après son audition en septembre dernier, Veolia eau a déposé un projet de contrat lequel répondait à des demandes précises pour la consolidation des infrastructures. Elles ont été lues par le président, Bernard Guy.
Augmentation de 15,7 %
L’intégration des propositions de Veolia eau ainsi que les demandes de la commission DSP entraînent une augmentation de 15,2 % sur la facture HT. Le coût moyen pour 120 m3 passera de 3,77 à 4,43 € TTC le mètre cube. Cette augmentation intègre la hausse annuelle du coût de la vie. A ce propos, l’un des membres du comité syndical a indiqué que la commission DSP avait mis en avant une possible participation de Veolia eau pour communiquer avec les habitants sur la hausse des tarifs. Le président a confirmé la déclinaison de ce service. Aussi, le délégataire de service public sera sollicité pour être associé à cette mission de communication auprès du public.
D’une seule voix, le comité syndical a approuvé le choix de Veolia eau au titre de la DSP, pour une durée de dix ans prenant effet le 1er janvier 2023.
Le président a rappelé que, depuis quatre décennies, l’eau est puisée dans une nappe à plus de 120 m de profondeur, à partir d’un forage “provisoire” situé à Saint-Blin. Depuis, aucun bilan n’a été effectué sur l’évolution de la nappe et du forage. Il est indispensable de s’assurer, tout d’abord de l’existence d’une réserve suffisante ainsi que de l’état du dispositif de pompage. « Cette action est d’ailleurs classée en deuxième position sur la liste des propositions de travaux dans le schéma directeur validé par le comité syndical en mai dernier », a souligné le président, qui a donc proposé d’avoir recours à une AMO (assistance à maître d’ouvrage), en l’occurrence les services “ad hoc” du Conseil départemental, ce qui a également été approuvé à l’unanimité.