Du théâtre ce samedi
On ne sait jamais ce que pensent les autres. Comment vivent-ils ? Qui sont-ils réellement ? Car les apparences sont bien souvent trompeuses. C’est en partant de ce constat que l’auteur de la pièce Arnaud Cermolacce et le metteur en en scène Anthony Marty ont envisagé “Les beaux-pères”.
Dans la vie, il y a ce qu’on voit. Ce qu’on croit. Et ce qui est. Arthur, un jeune homme bien dans sa peau, va le vérifier.
Alors qu’il voudrait annoncer à son père qu’il vit avec un homme plus âgé, il ne va pas oser passer le pas, préférant s’inventer une autre vie qu’il croît plus conforme aux désirs de son père.
Ce faisant, il va embarquer, dans son mensonge, ses amis qui ne demandaient qu’à l’aider et qui vont devoir jouer une comédie qui ne sera pas forcément de leur goût…
Alors, faudrait-il toujours dire la vérité ? Tout au long de la pièce, les personnages vont devoir se débattre dans leurs mensonges sous le regard du père et du public.
Les quiproquos vont s’enchaîner dans un rythme rapide, où le rire n’est jamais loin de l’émotion, et le mensonge de la vérité. Ne dit-on pas que le pari de la comédie est de nous faire rire d’une situation dramatique ?
En mêlant des comédiens talentueux de différentes générations avec Jean-Pierre Castaldi, Steevy Boulay, Philippe Beglia, Romain Fleury, Eve Reinquin et Elisabeth Frémondière, cette comédie s’annonce rythmée et moderne.
L’heure sera assurément au divertissement ce samedi 26 novembre, à 20 h 30. La billetterie au centre culturel Robert-Henry sera ouverte dès 16 h.