Du Savoir-Faire pour les Espaces France services
EQUIPEMENT. Opérationnels depuis quelques mois, les Espaces France services (EFS) de Bourbonne-les-Bains et de Fayl-Billot ont officiellement été inaugurés ce mardi 20 décembre, entérinant un maillage complet au sein de la communauté de communes des Savoir-Faire (CCSF).
« Vous êtes sans doute les recordmen de la Haute-Marne en termes d’offres EFS ! ». Tout sourire, la préfète, Anne Cornet, ne tarissait pas d’éloges, ce mardi 20 décembre, au moment d’inaugurer officiellement les nouveaux Espaces France services (EFS) de Bourbonne-les-Bains (à la place de l’ancienne trésorerie) et de Fayl-Billot (à la place de l’office de tourisme), en fonctionnement depuis quelques mois. Les deux nouveaux outils rejoignent ainsi, au sein de la communauté de communes des Savoir-Faire (CCSF, en charge de la compétence sociale), l’EFS de Chalindrey, en place depuis plusieurs années. D’où le satisfecit de la préfète pour le président Eric Darbot et ses troupes.
L’Etat compte, en effet, particulièrement sur les EFS (qui se substituent progressivement, depuis 2019, aux Maisons de service d’aide au public), qu’il finance partiellement mais qui sont pilotés par les collectivités locales, pour réimplanter les services publics dans les zones rurales. Les EFS centralisent nombre de démarches administratives et, via des partenariats et des permanences, se font le relais de nombreuses structures comme Pôle emploi, la CAF, la MSA, la Mission locale, le ministère de l’Intérieur, celui de la Justice, les Finances publiques, etc. Chaque EFS est libre d’y ajouter sa touche personnellle. Ainsi, les établissements de Bourbonne et de Fayl-Billot accueillent également un service Habitat, des assistantes maternelles, ou encore une intervenante au titre du Revenu de solidarité active (RSA).
« L’adaptabilité est le maître-mot »
Les EFS sont, avant tout, en première ligne pour faire face aux demandes d’administrés, afin de les orienter et de les accompagner dans leurs démarches à l’heure de la dématéralisation obligatoire. « L’adaptabilité est le maître-mot », a souligné la préfète, dithyrambique, tandis que Valérie Samec, salariée de l’EFS bourbonnais, insistait sur le fait que les personnes âgées ne sont pas les seuls concernés : « La fracture numérique est là. Mais nous accueillons aussi une population jeune, mais qui n’a pas forcément les moyens financiers d’être connectée ».
Vice-présidente de la CCSF et élue de Bourbonne-les-Bains, Marie-France Mercier a rappelé que la commune thermale avait mis en place un dispositif similaire, depuis 25 ans, avec le centre de proximité (CPP). « La différence majeure est que, désormais, ce sera au bénéfice du territoire et non plus des seuls Bourbonnais ».
N. C.