Du rêve et des ambitions pour les jeunes tennismen à Saint-Dizier
La 26e édition des Internationaux de tennis s’est achevée hier, à l’espace Jean-Meffert. L’occasion pour les membres du COSD Tennis club bragard, qui organisait l’événement, d’apprendre aux côtés des futurs champions.
Les spectateurs n’ont pas été les seuls à observer les prouesses des joueurs de tennis, qui participaient aux 26e Internationaux de tennis à Saint-Dizier. Les membres du COSD Tennis club bragard ont profité de la compétition, organisée par leur club, pour étudier la technique et les gestes des sportifs de niveau international. Et ce d’autant que certains, comme six Australiens, n’avaient pas hésité à franchir les océans pour venir remporter des points permettant de monter dans les catégories supérieures, afin d’être classés dans les 100 meilleurs mondiaux et de pouvoir participer à tous les tournois.
Du rêve et de la technique
Les 20 ramasseurs de balle, en fait les jeunes licenciés du club, étaient aux premières loges pour étudier les gestes techniques. Eliot, inscrit en niveau compétition 13/14 ans, a pris note : « J’ai vu qu’ils courraient beaucoup, qu’ils se démènent pour la balle. Ils sautent beaucoup aussi quand ils tapent la balle ». Des connaissances qui amélioreront son jeu par la suite.
« Une telle manifestation, cela leur apporte aussi du rêve », confiait Nicolas Vial, directeur du tournoi. Et ils ont été servis pendant la demi-finale car « les joueurs ont fait des sets avec les ramasseurs de balle. Ils ne se connaissaient pas et après, les gamins ont regardé les réseaux sociaux et se sont inscrits sur les pages des joueurs », relatait le directeur. Si le niveau s’avèrait bien différent entre eux, l’âge des joueurs – 20 ans – ne pouvait que les rapprocher des adolescents, qu’ils étaient encore il y a peu de temps.
Tout est possible
Il y avait de quoi rêver en plus, cette année. « Un gamin à la 550e place a battu le Français classé à la 130e place, Antoine Escoffier », a fait remarquer le directeur. Comme quoi, en tennis, tout est possible. Parmi les jeunes qui montent, il y avait également le Français Giovanni Mpetshi Ricard. La fine fleur des jeunes tennismen était donc réunie pour motiver les troupes bragardes.
Marie-Hélène Degaugue
mh.degaugue@jhm.fr
Une date qui tombe mal
La compétition a débuté la semaine dernière, en plein dans les vacances scolaires. Forcément, cela a eu un impact sur la fréquentation de la compétition car « il y a moins de monde à Saint-Dizier pendant cette période, les gens partent », reconnaissait Nicolas Vial.
Quant à faire venir le grand public sur cet événement auquel s’intéressent surtout les afficionados, c’est plus difficile. « Nous avons bien communiqué sur le sujet, la Ville également. Cette compétition s’adresse plus aux connaisseurs mais c’est compliqué de juger la fréquentation car l’amplitude horaire est grande sur une journée, et puis la salle n’est pas chauffée », rétorquait Nicolas Vial, face à la critique. « Les Internationaux sont aussi une vitrine pour la ville », a résumé Nicolas Vial, pour expliquer l’intérêt de cette manifestation.