Du neuf pour le parc aux daims
Deuxième volet de cette rétrospective de 2023 à Châteauvillain, avec les nouveautés liées au parc aux daims.
• Des éco-cabanes
La société Coucoo, investisseur privé qui porte un projet d’implanter d’éco-cabanes dans le parc aux daims, a obtenu les subventions régionales qui permettent de poursuivre les études. Suite à l’avortement du projet Animal Explora, la mairie de Châteauvillain avait signifié que des investisseurs s’intéressaient en effet de nouveau à ce lieu dans le cadre d’un projet d’hébergements insolites. Et la Région y croit puisqu’elle a accordé à ce projet un financement de 800 000 €. Le dossier continue donc d’avancer. Les différentes études sont en cours d’exécution. Parmi elles, celle portant sur la faune et la flore a notamment mis en évidence la présence de la corydale, une fleur protégée.
• Reprise de la gestion forestière
Faisant toujours l’objet d’une remise en état par le Département, par le biais d’une convention qui le lie à la commune de Châteauvillain – et qui vient d’être reconduite -, le parc aux daims a connu quelques changements. Notamment au sujet de sa gestion forestière qui a été reprise par la commune de Châteauvillain. Cette dernière ayant eu pour désir de sécuriser rapidement les lieux en faisant exploiter tous les arbres morts, dépérissants et dangereux sur une surface de 80 hectares. Ayant pris fin en milieu d’année, ces travaux ont permis d’engendrer une vente de bois à hauteur de 147 370 € à laquelle sont venues se soustraire les dépenses liées au débardage et au façonnage. Au final, cette opération a laissé apparaître un bénéfice pour la commune de 122 000 €. Toutefois, la deuxième tranche des travaux qui concerne la zone de la source des abîmes s’avère moins réjouissante financièrement. En effet, de nombreux frênes atteints de la chalarose sont à évacuer et cela risque cette fois-ci de coûter de l’argent à la commune.
• Une “Belle balade” pas très loin du parc
Pas très loin du parc aux daims, il est possible de faire une “Belle balade” dans le Parc national de forêts. Créé il y a trois ans, ce “parcours d’art à ciel ouvert” a accueilli cette année trois nouvelles œuvres : “L’œuf” de Jérôme Leyre, “J’ai vu passer une antilope” de Pedro Marzorati, et “Qui vive” de Pauline de Chalendar. Cela porte désormais à treize, le nombre d’œuvres d’art à découvrir en pleine nature sur ce parcours de 4 km.