Donner son sang, ça sert à quoi ?
Lundi 14 juin, c’est la Journée mondiale des donneurs de sang. Ça veut dire quoi, donner son sang ? Qui peut le faire ? Et à quoi ça sert ?
Donner son sang, ça veut dire sauver des vies. Lors d’un accident, d’une intervention chirurgicale ou de certaines maladies, il se peut que les patients aient besoin qu’on leur réinjectent du sang dans leur corps. C’est là que TON sang ou celui d’un autre donneur est précieux. Il va permettre d’aider à soigner ces personnes. On parle d’un million chaque année.
Pour donner son sang, il faut se rendre dans un point de collecte de l’Etablissement français du sang, l’organisme de référence en France pour effectuer les prélèvements. Pour devenir donneur, il faut avoir entre 18 et 70 ans révolus et peser au moins 50 kg. Il faut aussi, évidemment, être en bonne santé.
La récolte, c’est un peu comme une prise de sang. Le médecin ou l’infirmière fait une petite piqûre dans le bras, qui permet de faire couler le sang dans une poche spéciale. En moyenne, cela ne dure pas plus de dix minutes. Il faut ensuite manger un peu, bien boire et se reposer un peu avant de repartir.
De petits prélèvements sont aussi effectués dans des tubes. Ils permettent d’envoyer ces échantillons dans un laboratoire pour vérifier la qualité du sang, afin de ne pas risquer de transmettre des maladies… aux malades ! En cas de problème, le sang prélevé est détruit. Mais si tout est bon, le voyage de la poche continue.
Elle est divisée en trois parties : les globules rouges, les plaquettes et le plasma. Chacune a une utilisation différente. Et chacune est conservée différemment : sept jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges et un an pour le plasma, puisqu’il est congelé.
Chaque jour, on estime à 10 000 le nombre de produits sanguins transfusés en France et 1 500 environ dans la région Grand Est. La Haute-Marne fait partie des bons élèves, avec des donneurs deux fois supérieurs à la moyenne nationale.
Et si c’était toi, demain ? En attendant, teste tes connaissances !
Texte et vidéo : Delphine Catalifaud