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Dommartin-le-Franc : les poissons sauvés de l’asphyxie

La faune aquatique qui vit dans la Blaise, souffre 
de plus en plus de la diminution du cours d’eau.

Avec une sécheresse qui ne cesse d’empirer au fil des jours, la faune aquatique qui vit dans la Blaise, en temps normaux, souffre de plus en plus de la diminution du cours d’eau, les responsables de l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (Aappma) Les Amis de la gaule de Dommartin-le-Franc se sont vus, une nouvelle fois contraints d’organiser, lundi 8 août, une seconde pêche de sauvegarde. Très sensible à la situation de la rivière, Jean-Michel Marchandé, vice-président de l’Aappma, a sollicité en cours de matinée la Fédération de pêche pour que soit mise en place une pêche de sauvegarde. Très réactive, une équipe de la Fédération départementale 52 est arrivée sur le terrain pour procéder au sauvetage de ce qui pouvait encore l’être. Composée de deux salariés, Martial Gil (responsable technique) et Nicolas Andreoli (agent de développement), et de deux membres bénévoles du conseil d’administration de la Fédération, Daniel Moutaux et Jean-Luc Bergier, cette équipe a pu être déployée pour procéder, dans l’urgence, à une pêche électrique de sauvetage. Cette pêche de sauvegarde a bénéficié également de l’aide précieuse des bénévoles de l’Aappma. Cette pêche a été très utile puisqu’elle a permis le sauvetage de près d’une centaine de truites farios, dont une avoisinant les 50 cm, et autres vairons, chabots, lamproie de Planer ou encore des chevesnes de belle taille qui ont pu être retirés et déplacés sur des zones de la Blaise plus propices à leur survie.

A l’issue de l’intervention, Martial Gil a expliqué qu’au regard de la situation exceptionnelle, et plus que critique de l’état de nos cours d’eau, la Fédération atteint ses limites pour ce type d’opérations et va être contrainte de prioriser ses interventions, selon ses moyens techniques et humains, aux seules dernières zones à enjeux si nécessaire. Pour elle se pose désormais la question de trouver des points de chute satisfaisants pour les poissons déplacés sans prendre de risque pour les rivières d’accueil, où les peuplements en place tentent déjà de survivre dans des conditions de plus en plus difficiles.

De notre correspondant

André Michel

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