Didier du Val imprime sa marque au Festi’mardi
Le Festi’mardi du 23 août avait le goût des jours à part, qui laissent leur empreinte dans une série qui ne leur ressemble pas.
Si l’artiste Didier du Val se distingue de ses homologues qui l’ont précédé sur la scène des Festi’mardi installée dans le cloître de la cathédrale Saint-Mammès, il a su défendre son créneau, une niche où les textes font l’objet d’autant de soin que la composition musicale. Didier raconte les terres haut-marnaises dans le même temps qu’il envoie du son, il cisèle sa prestation scénique aussi. Et voilà les Langrois qui se plaisent à entendre évoquer le lac Der, sans en concevoir un seul brin de vexation -et diable comment bouder quand, dans la formation autour de Didier, il y a trois demoiselles, respectivement au violon, à l’alto, et au violoncelle. Mardi, c’était au tour du rugby-club d’assurer petite restauration et buvette, et on pouvait pointer au passage qu’un spectacle dentelé lui allait bien.