Développement économique : tous ensemble à Nogent et ailleurs
La clôture, mardi 9 avril après-midi à Nogent, du dispositif “Rebond industriel” déployé dans le cadre du plan “France 2030” porté par l’Etat (sept projets industriels en ont bénéficié) a permis de rappeler que la Haute-Marne a bien des qualités et qu’elle peut rentabiliser ses atouts quand tous les acteurs travaillent ensemble.
Un événement symbolique majeur pour l’économie de la Haute-Marne s’est déroulé mardi 9 avril en trois temps sur le bassin nogentais. Il est d’abord symbolique que Nogent en ait été le théâtre. Thierry Ponce, le maire, rappelait pourquoi.
Quant aux trois temps : chez Chesneau-Serret, chez Gillet Group puis lors d’une conférence de presse au sein d’une usine, on peut sans les trahir les rassembler en un seul : un hommage au génie industriel de ce territoire et un discours de la méthode. Il vient nous rappeler à dessein que lorsque l’Etat, les territoires et les industriels travaillent ensemble autour d’une même table, tout le monde en sort meilleur et grandi.
La préfète, Régine Pam, était accompagnée de ses collaborateurs de la sphère économique, les élus du Grand Langres (Dominique Thiebaud) et de l’Agglo de Chaumont (Stéphane Martinelli) et ceux des territoires qui les rejoignent dans le dispositif, la CCI (Richard Papazoglou) et les permanents de celle-ci, Business Sud Champagne (Philippe Charmont). Eux et tant d’autres acteurs du développement économique aveint pris rendez-vous avec des industriels : David Remongin, Amélie Pichol, Mickaël Levers et Franck Kwasiak. Delphine Descorne, qui fit tant pour le lancement de Territoire d’industrie dans le sud Haute-Marne, était bien sûr présente, en terrain connu.
Tout ce beau monde parlait le même langage : celui du développement économique sur, globalement, les deux tiers sud de la Haute-Marne. Un territoire éminemment industriel puisque 30 % des salariés travaillent dans l’industrie, ce qui est bien supérieur à ce qui se fait ailleurs.
Officiellement, il s’agissait de clore l’épisode d’appel à manifestation d’intérêt “Rebond Industriel”. Sept projets ont ainsi bénéficié de deux millions d’euros. Le deuxième temps nous mènera en 2027.
Dès lors, il n’est qu’un vœu à formuler ici : que demeurent autour de la table à projets les industriels, les territoires (avec leurs élus) et l’Etat. Il est envisageable que les prochains projets qui retiendront l’attention des financeurs soient ceux d’une industrie innovante et probablement décarbonée.
Une industrie qui continue de faire la fierté de ses salariés, comme l’a souligné la meilleure VRP de l’Etat : Régine Pam. Nous reviendrons dans les pages économie sur les enjeux et les réussites du dispositif.