Deux voies communales vont être déclassées
Le conseil municipal de Chaumont a voté, mercredi 11 octobre, en faveur du déclassement de deux voies communales très empruntées entre Villiers-le-Sec et Brottes pour la toute petite poignée de minutes que leur usage fait gagner aux automobilistes.
Petits noms de code, VC 5 et VC 3. Ces voies communales étaient en réalité des voies d’association foncière. « On a intérêt à prendre la RN 67, puis la RD 65 », ce qui revient à parcourir 2,7 km de plus, soit allonger son temps de trajet d’un peu plus de deux minutes, mais dans de bien meilleures conditions de sécurité, a défendu l’adjoint à la Sécurité Thierry Alonso pour défendre la délibération actant, à Chaumont, le déclassement de ces deux voies. « Aujourd’hui, c’est un grand champ de bataille, on est à Verdun ! ». L’assemblée municipale de Villiers-le-Sec a déjà voté pour cette option, et la commission consultative de Brottes a rendu un avis favorable. Restait donc mercredi au conseil municipal de Chaumont à se prononcer.
C’est que le trafic effectif sur ce « raccourci » est devenu très important, avec de surcroît des véhicules lourds. Une enquête publique (qui a peu mobilisé) a été menée à Chaumont, à Villiers-le-Sec et sur la commune associée de Brottes. Pour lutter contre la dangerosité de ce « raccourci », le maire de Chaumont Christine Guillemy a expliqué qu’il faudrait entreprendre des travaux de grande importance – agrandissement de la chaussée, réfection des soubassements – quand d’autres routes relient les cités. La Dir Est a soutenu le choix du déclassement.
Tourne-à-droite et tourne-à-gauche sont envisagés au carrefour des Lavières. « De plus, le Département reprend la RN 67 à sa charge au 1er janvier prochain », a glissé Thierry Alonso. Qui a dit « plaider pour des panneaux qui les annoncent ». De son côté, l’adjoint à l’Environnement Pierre Etienne a signalé qu’il fallait « s’inscrire dans un contexte de plus grande sobriété en matière de voirie », avant de préciser qu’aujourd’hui, « c’est le contribuable chaumontais qui paie pour des usagers d’ailleurs ».
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr