Deux Langrois dans la chasse aux titres
Les deux sociétaires du Langres Haltérophilie, qui se sont qualifiés pour les championnats de France élite, samedi 11 et dimanche 12 juin, se rendront à Figeac, avec la ferme intention de faire briller de nouveau les couleurs de leur club. Rien n’est impossible pour un Lingon.
Programmés sur deux jours, ces championnats vont voir tout d’abord Elena Aigle à l’œuvre, dès samedi 11 juin. La Langroise va s’aligner en 59 kg. Elle est actuellement en bonne forme et vient de battre ses records personnels à l’entraînement. Elle se retrouve dans une catégorie très relevée où il y aura une bonne vingtaine de participantes, dont sept ou huit peuvent prétendre à une médaille. L’an passé, Elena a réussi à accrocher la 4e place de ce championnat. Après une très bonne saison, il est sûr qu’une place sur la “boîte” serait la cerise sur le gâteau. La jeune fille est bien mentalement et physiquement. La bataille va être rude et les coaches langrois vont jouer un rôle très important, mais le président Jean-Louis Gudin nous a habitué, depuis toujours, à sortir de sa manche une recette de derrière les fagots.
Dimanche 12 juin, sur les coups de 14 h, Brandon Vautard entrera en lice, en 96 kg. Pour Brandon, l’objectif sera de faire un total de 350 kg, 150 à l’arraché et 200 à l’épaulé-jeté. En effet, le Langrois se retrouve dans la même catégorie que le champion d’Europe, lui qui a manqué sa qualification d’un cheveu.
Brandon Vautard joue gros
Bien sûr, il va avoir fort à faire, mais le principal n’est pas là : Brandon, avec un total de 350 kg, n’aura plus besoin de faire les minimas pour les prochains championnats d’Europe, du monde, ainsi que pour les JO de 2024, il sera qualifié d’office. Le jeu en vaut la chandelle… Certes, il ne va pas falloir rester les deux pieds dans le même sabot, mais il faut faire confiance à Brandon Vautard qui est bien conscient de l’enjeu. Jean-Louis Gudin lui accorde toute sa confiance, il le sait capable de faire ce total, il l’a déjà réalisé à plusieurs reprises et pourquoi pas ce dimanche. Il est certain qu’un titre national serait une belle récompense pour les athlètes, le club, le département et les sponsors. Alors en piste mademoiselle, monsieur et faites nous, faites vous plaisir.
De notre correspondant