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Deux boutiques éphémères à Chaumont

La boutique des producteurs, rue Laloy, attire toujours la clientèle.

Les producteurs et artisans viennent à la rencontre des visiteurs en proposant deux boutiques éphémères au centre. Elles sont respectivement portées par l’Association pour la diversification des métiers de l’agriculture et la Chambre des métiers et de l’artisanat.

C’est devenu une tradition que les Chaumontais et autres personnes fréquentant le centre-ville adorent : trouver les boutiques éphémères des producteurs et des artisans de Haute-Marne. Cette année, l’association pour la diversification des métiers de l’agriculture (ADMA) s’est installée rue Laloy, comme depuis au moins trois ans. Les artisans, portés eux par la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) se situent rue Georges Clémenceau. Le principe est le même que d’habitude : utiliser des locaux laissés vacants le reste de l’année. C’est pour cette raison que les boutiques ne sont pas toujours au même endroit.

Pour les mets de la table et quelques produits d’hygiène, rendez-vous rue Laloy. La boutique regroupe de nombreux produits du terroir et est ouverte tous les jours. Point positif : ce sont les producteurs eux-mêmes qui tiennent le lieu, qui accueillent les clients et qui les conseillent sur leurs achats.

Une proximité appréciée par tous, d’autant que les clients en profitent pour poser des questions sur leur métier. Ce jeudi 8 décembre, Mauricette Anesa était sur place avec Maude Fougerolle. La première soutient son fils Stéphane Descharmes, producteur de miel à Signéville et la seconde est tisanière au « Palais des fées ». Sur le mois et demi d’ouverture, chaque professionnel sera amené à tenir deux ou trois permanences selon ses disponibilités.

Nouveaux produits

Ce n’est pourtant pas un inconvénient car ils adorent être en contact direct avec les consommateurs. « C’est super important que nos produits soient là. Sinon ça nous manquerait même ! », lance Mauricette Anesa. Propos validés par Maude Fougerolle qui affirme que cette activité n’est pas à négliger dans son chiffre d’affaires annuel. Sans oublier « l’occasion de se retrouver entre collègues car, le reste de l’année, on est isolés les uns des autres. » Quant aux clients, ils se plaisent à retrouver cet endroit et à découvrir les nouveaux produits. Parmi eux, la brasserie Burris de Beurville ou encore la tablette de chocolat de l’Emeraude de l’écluse. Les producteurs reçoivent également de nombreuses commandes de paniers de la part des comités d’entreprise.

Côté artisans, eux aussi sont ravis de retrouver la boutique de la CMA, même si elle a changé d’endroit. Maintenant située rue Georges Clémenceau, elle attire tout de même l’œil des passants grâce aux créations, notamment de couture, exposées dans les vitrines. Parmi les professionnels présents, si la plupart sont des habitués, Sandrine Vivier, de Bonnecourt, est toute nouvelle dans ce marché éphémère mais également en tant que professionnelle.

Elle a lancé son « Atelier de Sandrine » au mois de juin dernier et se plaît à imaginer et à créer des objets et décorations en macramé. Pour sa première participation, elle est ravie de rencontrer le public et, pendant les moments creux, elle peut même travailler sur ses commandes, personnalisées ou non. Juste en face, sa collègue Pamela Hamdane, créatrice de bijoux en perles, fait la même chose. Comme tous les ans, elle occupe la première place à côté de l’entrée.

Solidarité

Elle découvre en même temps la bonne ambiance et la solidarité qui règnent entre artisans. Ils discutent, partagent leurs idées, lancent leurs blagues et « quand on n’est pas là, les autres gèrent notre stand et nos ventes. On peut compter sur eux », explique Mégane Duval, avec ses créations couture et naissance. Pour elle, la présence à cette boutique est importante et, grâce à ses confrères, elle peut facilement s’absenter pour, notamment les week-ends, participer à d’autres marchés sur le département.

C’est l’avantage. « J’étais bien triste de ne pas pouvoir venir l’année dernière », insiste-t-elle. Comme elle, Anne Procureur ne manquerait pas ce rendez-vous, d’autant que les clients sont toujours impatients de venir à leur rencontre. « Chaque année ils nous demandent où on sera et quand alors qu’on ne le sait parfois même pas encore nous-mêmes ! », rit-elle. Elle sent que les Chaumontais aiment leur présence au centre-ville.

Ce samedi 3 décembre, premier jour d’ouverture, de nombreux visiteurs sont d’ailleurs venus à leur rencontre et ils n’ont pas fait que se promener. Les artisans ont réalisé de belles ventes qui devraient se retrouver sous le sapin d’ici peu. Éric Girardot, photographe, confirme : « Les gens viennent jusqu’à nous. Ils achètent un peu ou repèrent pour plus tard. » En tout cas, les œuvres et créations de chacun d’entre eux ne peuvent pas passer inaperçus. Elles sont exposées sur des tables mais aussi sur les murs, partout où il est possible de regarder, de sorte que le local est, en même temps, un lieu d’exposition.

Laura Spaeter

l.spaeter@jhm.fr

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