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Nawaliatou Babio fait partie des outsiders en -52 kg. 
(Photo d’archives : Y. T.)

Deux belles cartes à jouer pour les judokas marnavalais aux championnats de France 1re division

Nawaliatou Babio fait partie des outsiders en -52 kg. 
(Photo d’archives : Y. T.)
Nawaliatou Babio fait partie des outsiders en -52 kg. 
(Photo d’archives : Y. T.)

Lors des championnats de France 1re Division, samedi 18 et dimanche 19 novembre, à Caen, les meilleures chances marnavalaises concernent Mélanie Legoux-Clément, pour son grand retour, et Nawaliatou Babio, en lice samedi.

Samedi 18 et dimanche 19 novembre, à Caen, se tiennent les championnats de France 1re Division. Cinq Marnavalais sont qualifiés : Mélanie Legoux-Clément (-48 kg), Nawaliatou Babio (-52 kg), Paul Variot-Jeanmaire (-73 kg), Lamia Ghannou (-63 kg) et Margaux Silvestri (-63 kg). Avec des objectifs plus ou moins élevés.

Les deux meilleures chances haut-marnaises concernent Mélanie Legoux-Clément et Nawaliatou Babio. La première nommée, maman d’un petit Enzo, depuis le 29 juin, est en reprise. La judokate de 31 ans, qui compte deux titres de championne de France, une médaille d’argent et quatre de bronze, fait partie des outsiders, dans une catégorie où les deux locomotives, Shirine Boukli, récente championne d’Europe, et Blandine Pont, ne seront pas engagées. « Mélanie était en reprise à Troyes, pour une prise de repères, après sa grossesse. Les sensations étaient bonnes et je la vois progresser. On a décidé qu’elle ferait les “France” car elle y était qualifiée d’office. Après un an d’arrêt, elle est plutôt bien physiquement. De leur côté, Boukli et Pont seront au Grand chelem du Japon », explique Clément Legoux. « Il n’y a pas vraiment d’objectif. L’idée est que Mélanie soit prête pour le tournoi de Paris, en février. Elle se laisse le temps de revenir. Je pense qu’un podium est jouable. La motivation est là et elle ne se met pas de pression particulière. Elle en est à un mois et demi de reprise dont trois semaines d’INSEP. Les déplacements, les placements sont plus difficiles quand on a arrêté que la technique. Elle est pour moi à 70-80 % de ses moyens. » Réponse samedi, avec plusieurs jeunes (comme Espadinha) qui vont avoir envie de se montrer, pour un retour aux championnats de France depuis au moins quatre ans. Mélanie sera tête de série N°1.

De son côté, Nawaliatou Babio, qui était sortie frustrée, l’an passé, avec une disqualification pour un mouvement dangereux dès son entrée en lice, fait partie des outsiders en -52 kg. « Elle vient de rentrer en école de gendarmerie, à Tulle, et elle a beaucoup moins d’entraînement judo depuis quelques semaines. Nawaliatou est capable, avec ses acquis, d’arracher une nouvelle médaille, elle qui en a empoché déjà deux de bronze sur cette compétition. Il n’y a pas Buchard et Astride Gneto, en course pour les Jeux olympiques », poursuit Clément Legoux.

Plus compliqué le dimanche

Pour Paul Variot-Jeanmaire, cela sera une grande première samedi. « Paul sort des juniors et il avait réussi une très bonne journée aux championnats Grand Est, avec un succès à la clé. Il s’entraîne sur Strasbourg. Pour sa première à ce niveau, il peut passer un ou deux tours. Il devient de plus en plus mature. Il risque d’être impressionné d’être là, avec les champions. S’il fait abstraction de cela, il peut réussir de bons combats. »

Dimanche 19 novembre, Lamia Ghannou, qui s’entraîne elle aussi à Strasbourg, au Pôle France, et qui s’était qualifiée en -57 kg, va combattre dans la catégorie supérieure. « Elle a surpris du monde lors des qualifications, même si elle est vice-championne de France junior. Pas moi. Elle va avoir du mal à se canaliser pour sa première à ce niveau. Son côté physique jouera moins en -63 kg. »

Enfin, Margaux Silvestri (-63 kg), comme Ghannou, qui se prépare sur Marseille, a fini deuxième des championnats Grand Est, puis troisième des championnats de France 2e division. « Avec l’expérience, elle peut passer des tours. Elle s’entraîne moins que dans le collectif national, à Paris, mais je la vois moins stressée. Elle était plutôt en forme sur plusieurs tournois de préparation », conclut Clément Legoux.

Pour rappel, le Bragard Axel Clerget, après sa participation au championnat d’Europe (défaite au deuxième tour), disputera le Grand chelem de Tokyo, en -90 kg, début décembre. Il ne sera pas à Caen.

Nicolas Chapon

n.chapon@jhm.fr

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