« Deux ans sans duathlon, c’est long ! »
SPORT. Le 11e Duathlon de Saint-Dizier a rassemblé 180 sportifs de tous âges, ce dimanche 13 mars. Au-delà de l’aspect sportif, le retour de cette manifestation et en présence du public, était un soulagement pour les organisateurs.
La 10e édition du Duathlon de Saint-Dizier avait pu se tenir in-extremis, juste avant ce diable de Covid, en mars 2020. Deux ans après, la 11e édition de cet événement attendu du public bragard avait lieu dans des conditions quasi-normales, à la plus grande satisfaction des organisateurs, ce dimanche 13 mars, matin et midi.
Point de Covid par ici, ce sont les travaux de raccordement à la chaufferie biomasse, actuellement opérés dans l’hypercentre, qui ont perturbé les choses. « On a été obligé de faire des changements à la dernière minute, c’est à dire que jeudi, on a rechangé les circuits décidés mardi », explique Serge Debellis, le président du COSD triathlon, organisateur.
Bonne concertation entre le club et les services de la Ville
Exemple sur le côté du théâtre (côté jardin), où trois couloirs de course ont été matérialisés contre deux initialement. Les coureurs ont fait une boucle par le Jard et la place Aristide-Briand, point de départ, d’arrivée et de passage entre course à pied et à vélo, avait des airs de labyrinthe. Un petit casse-tête pour tout le monde, même si la bonne concertation entre le club et les services techniques de la Ville a été bénéfique. « Sans l’aide technique et financière, on ne pourrait pas faire grand-chose », reprend Serge Debellis, qui en profite pour saluer l’implication des 80 personnes, « bénévoles de chez nous, des autres clubs participants, des gens de la Croix-rouge, ainsi que des agents de la police municipale. Sans toutes ces aides, on ne peut rien faire… ». Un hommage à la hauteur de la satisfaction du président d’organiser cette épreuve, qui plus est sous le soleil la majeure partie des courses. « Deux ans, c’est long ! Ça fait plaisir de se retrouver autour de cette compétition. »
Même sentiment du côté de la Ville. « C’était un peu compliqué par rapport aux travaux mais le club et nos services se sont adaptés », souligne l’adjoint aux Sports Mokhtar Kahlal. « Ça fait du bien de voir un peu de vie le dimanche matin ! » Il y avait en effet de la vie, des cris d’encouragements, des sourires et un public présent à plusieurs endroits de la course. Lequel n’a pas boudé son plaisir d’encourager les 180 participants, notamment de nombreux jeunes, qui ont donné tout ce qu’ils pouvaient.
N. F.