Dessins d’enfants avec Aki
Dans le cadre des Estivales, le Signe a organisé pour les enfants à partir de six ans, trois séances d’illustrations avec un maître du genre, le japonais Akinori Oishi. La première s’est déroulée au Boulingrin mercredi. Seize enfants étaient inscrits à cette séance prévue de deux heures dans un coin de Chaumont-Plage.
Les tradtionnels Akismile
Aki ne parle que quelques mots de français. Heureusement, l’atelier était encadré par Alexandra, Melina et Hajar, du Signe. Elles ont réussi à établir la communication entre Aki et les enfants. Chacun a reçu des crayons feutres et un document de 17 pages polycopiées, préparé par Aki. Sur la deuxième page, il fallait écrire son prénom, puis sous le titre «Happy» répondre à «qu’est-ce que le bonheur pour toi ?» (de la philo dès six ans) et à «Raconte nous tes rêves» sous Dream. Page suivante : «dessine tes idées».
Et ensuite seulement ils pouvaient découvrir les Akismiles, comment avec seulement un trait de forme variable surmonté de trois points, on symbolisait un visage et une expression.
Des dessins qui rendent les gens heureux
On les retrouvait plus loin sur des figures d’êtres imaginaires, sur des lettres de l’alphabet (romain) munies de petites pattes. Les deux dernières pages dévoilaient l’alphabet japonais. Bien inspirés, les enfants ont fait preuve de bonne volonté et de talent même.
Ils ont découpé des Akismiles dans les polycopiés et les ont intégrés dans un décor librement dessiné sur une grande feuille. Akinori, qui voulait des dessins «qui le rendent plus heureux» a été comblé. Il les a photographiés en félicitant les enfants.
De notre correspondant Benoît Gruhier